Cette question a été abordée dans le cadre de l'installation du Conseil national de la refondation (CNR) voulu par Emmanuel Macron pour engager des consultations sur les réformes de son second quinquennat, a indiqué à l'AFP le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) Dominique Métayer.
"C'est un projet qui va être mis en place rapidement avec une première réunion le 22 juin et la seconde le 29 juin", la première en présence du président de la République et la deuxième avec la Première ministre Elisabeth Borne, a-t-il précisé.
"Ce qu'a rappelé le président de la République, c'est que les entreprises doivent valoriser le travail effectué dans les entreprises", a rapporté M. Métayer.
"A nous aussi de convaincre ceux qui n'auraient pas encore franchi le pas", a expliqué le représentant patronal qui a précisé que les salaires ne pouvaient être augmentés que "dans les entreprises qui en ont la capacité et les moyens".
"On a partagé pas mal de choses autour du dividende salarié, chacun fait valoir sa position: il y a d'une part les entreprises qui peuvent faire des rachats d'action, et d'autre part l'immense majorité de celles qui ne peuvent pas", a indiqué pour sa part le président de la Confédération des PME François Asselin.
Le président de la République n'a livré rien de concret sur le projet de loi sur le pouvoir d'achat en préparation par l'exécutif, selon le dirigeant de la CPME, qui défend la possibilité de verser en plusieurs fois la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite "prime Macron", qui est défiscalisée et dont le plafond doit être triplé.
Le CNR "est un objet qui commence à être mieux identifié qui permettra d'aborder -et c'est une bonne chose- des thèmes précis comme le logement ou la réindustrialisation", a déclaré pour sa part le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, selon des propos rapportés par un responsable de son organisation.