
"La société Bird a donné suite à la demande de la ville d'enlever les trottinettes électriques en free-floating à partir de ce (jeudi) à minuit ; elle enlèvera l'intégralité des véhicules mis en circulation dans les deux prochains jours", selon un communiqué de la municipalité.
"Nous interrompons temporairement notre service", a commenté un porte-parole de Bird, laissant supposer un retour prochain après des modifications.
"Nous allons faire ces changements avant de reprendre le service", indique encore la compagnie américaine, sans préciser la teneur des modifications.
L'opérateur a débuté ses activités le 8 octobre à Luxembourg-ville, en installant 360 trottinettes électriques dans deux quartiers de la capitale.
Mais les autorités ont d'emblée manifesté leur irritation, pointant "un danger pour les autres usagers de la voie publique".
Pourtant, Bird avait affirmé à l'AFP avoir reçu une autorisation d'exercer ses activités dans la ville de 115.000 habitants.
Celle-ci est dotée d'un réseau d'autobus et d'une ligne de tram dont la construction - toujours en cours - complique la mobilité dans certains quartiers.
Elle dispose par ailleurs d'un service de voitures partagées et de vélos en libre-service à assistance électrique, mis en place en partenariat avec le groupe français JCDecaux.
A Luxembourg comme dans d'autres capitales européennes ou aux Etats-Unis, la gestion de ce nouveau mode de déplacement s'est avéré un casse-tête pour les autorités, pour des questions de gestion de la voie publique et de sécurité des usagers.
De grandes villes les ont tout simplement interdites (New York, Seattle aux Etats-Unis, Milan en Italie), parfois après des périodes d'essai jugées négatives.