Le chiffre d'affaires s'est établi à 4,7 milliards d'euros l'an dernier, supérieur à l'objectif de 4,6 milliards que le groupe s'était fixé début 2022.
Il recule de 2,7% par rapport à 2021, année où Nexity s'était séparé du réseau d'agences immobilières Century 21 et du spécialiste des résidences séniors Aegide-Domitys. Sans tenir compte de ces deux anciennes filiales, le chiffre d'affaires progresse de 1,7%.
Nexity va proposer à ses actionnaires un dividende de 2,50 euros, comme l'année précédente.
Dans la promotion de logements neufs, son coeur de métier historique, il a obtenu 18.015 réservations, 10% de moins, mais sa part de marché grimpe à 15%, mieux qu'espéré, dans un contexte général de recul très prononcé des commercialisations.
Le chiffre d'affaires de cette branche augmente de 3%, à 3,39 milliards d'euros.
"Notre résilience est unique dans un marché (...) en fort repli en 2022", a déclaré à la presse la PDG Véronique Bédague, qui a pris seule la tête du groupe le 1er janvier après un an et demi aux commandes en tant que directrice générale.
Pour 2023, Nexity table sur un chiffre d'affaires d'au moins 4,5 milliards d'euros. Une baisse due à son recentrage sur la France, avec la cession prévue de ses activités en Pologne et au Portugal.
"Clairement, 2023 sera une année de transition, avec je pense une nouvelle baisse du marché du logement neuf", a dit Véronique Bédague.
Le groupe anticipe une érosion temporaire de ses marges, prises en étau entre la hausse des coûts de construction et la réduction du pouvoir d'achat des acquéreurs, à cause de la forte hausse des taux d'intérêt.
Il va poursuivre sa stratégie de développement de l'immobilier géré (résidences étudiantes, coworking...), qui a permis à sa branche services d'afficher un chiffre d'affaires en hause de 10%, à 938 millions d'euros.
"On voit, chez nos acheteurs, que ce soit des acheteurs institutionnels ou des particuliers, qu'il y a une appétence, de plus en plus, pour tout ce qui est géré", a expliqué Véronique Bédague.
La troisième branche du groupe, la promotion immobilière de bureaux, a elle souffert, avec un chiffre d'affaires en chute de 23% à 380 millions d'euros, la demande ne s'étant toujours pas relevée des conséquences de la pandémie de Covid-19.