"La famille Deconinck a décidé de renforcer son contrôle par une opération d'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) sur les actions de Tarkett, avec le soutien de Wendel", indique un communiqué du fabricant de revêtement de sols publié vendredi.
"Le renforcement du contrôle de la famille et la contribution de Wendel, un partenaire de premier plan, permettra à Tarkett de poursuivre sa transformation engagée et de saisir de nouvelles opportunités", a précisé Fabrice Barthélemy, président du directoire de Tarkett, cité dans le document.
La famille Deconinck détient actuellement 50,8% du capital de Tarkett. Elle a transféré ses titres à Tarkett Participation, une société dans laquelle Wendel investira pour détenir jusqu'à 30% du capital.
Tarkett Participation proposera un prix de 20 euros par action Tarkett, ce qui représente "une prime de 25,8% par rapport au dernier cours de clôture".
L'offre devrait être "ouverte à la fin du mois de juin et finalisée d'ici la fin du mois de juillet".
A son issue, si les conditions légales sont réunies, Tarkett Participation a l'intention de mettre en oeuvre une procédure de retrait obligatoire afin de retirer l'action Tarkett de la Bourse.
Tarkett, qui publiait parallèlement ses résultats trimestriels vendredi soir, a reconnu un début d'année "difficile". Le groupe a réalisé un excédent brut d'exploitation ajusté de 34 millions d'euros, en recul de près de 20%, pour un chiffre d'affaires de 560 millions d'euros (-8,5%).
Il fait face à un "lent redémarrage du commercial" ainsi qu'à une hausse des prix des matières premières et du transport.
L'an dernier, Tarkett a accusé une perte nette de 19,1 millions d'euros en raison de dépréciations d'actifs en lien avec la crise sanitaire.