Un collectif pour la défense du solaire français dénonce l’acharnement du Gouvernement contre la filière photovoltaïque

Pour le collectif Solidarité Renouvelables constitué autour de la défense du solaire français, cet amendement entraine un lourd mécanisme avec décret, arrêtés, discussions opérateur par opérateur, qui mobilisera un temps considérable de l’administration comme des entreprises, pour un gain budgétaire que le gouvernement ne chiffre même plus. De fait, ce gain sera minime à moins de mettre en péril tous les opérateurs indépendants de l’électricité solaire.

La mise en œuvre de cette usine à gaz bureaucratique signifierait des mois d’incertitude économique majeure pour ces PME et ETI au moment où elles sont engagées dans la lutte contre la crise et travaillent au développement de nouveaux projets d’énergies renouvelables.

Pour le collectif Solidarité Renouvelables, si l’État renie ainsi sa parole, il cassera la confiance des entreprises et des investisseurs dans l’économie des énergies renouvelables : pourquoi l’État ne recommencerait-il pas demain sur l’éolien, la biomasse ou l’hydrogène ce qu’il veut faire ici sur le solaire ? La transition énergétique ne se fera pas sans un cadre stable, propice à l’investissement.

Le collectif Solidarité Renouvelables exhorte ainsi les parlementaires à rejeter cet amendement aussi subreptice que dangereux, aussi inutile que contraire à la relance verte voulue par le Gouvernement.