Logement neuf : à fin avril les mises en chantier progressent toujours à un bon rythme

Les mises en chantier ont ainsi progressé de 15,1% de février à avril, comparé aux trois mêmes mois de 2016, à 97.400 unités.

De leur côté, les permis de construire ont augmenté de 13,7%, toujours de février à avril, à 116.100 unités, toujours sur un an, précise un communiqué du ministère de la Cohésion des territoires.

Par type de logement, les mises en chantier de logements ordinaires affichent une croissance de 15,7%, à 91.000 unités, de février à avril.

De leur côté, les logements en résidence (pour séniors, étudiants), un segment de niche plus instable, ont progressé de 7,8% à 6.400 sur la période.

Sur les douze mois écoulés à fin avril, le nombre de logements neufs commencés a progressé de 14,6% à 391.500 unités.

Parmi les régions où la construction a été la plus dynamique, toujours à fin avril, sur les 12 mois précédents, figurent la Provence-Alpes-Côte d'Azur (+26,6%), les Hauts-de-France (+22,7%), l'Occitanie (+22,1%), les Pays de la Loire (+16,4%), la Bretagne (+16,2%) ou encore l'Ile-de-France (+15,7%).

Quant au micro-marché corse, il a bondi de 43,2% sur la période.

De leur côté, les permis de construire, qui augurent des constructions à venir, ont vu leur nombre augmenter de 13,5% à 465.400 unités, sur ces mêmes douze mois.

Plus en retrait en revanche, tout en enregistrant une croissance des logements commencés sur 12 mois, deux régions, la Normandie et le Grand Est, affichent aussi une hausse des permis de construire plus modérée qu'ailleurs, respectivement de +6,9%, +8,9%.

Car le rythme auquel progressent les permis de construire est soutenu, toujours sur les 12 mois écoulés à fin avril, dans d'autres régions telles que les Hauts-de-France (+32,4%), la Bourgogne-Franche Comté (+30%) ou l'Ile-de-France (+21,1%), ce qui augure d'une bonne activité dans les mois à venir.

Quant au taux d'annulation des logements individuels autorisés à la construction, il était de 15,6% au mois d'avril, un niveau proche de sa moyenne de longue période (14,3%), précise le ministère.

Les logements collectifs en revanche - y compris en résidence - affichent un taux d'annulation de 25,7%, supérieur à leur moyenne (20,5%).