Meljac mise sur le marché de l'hôtellerie et l'export

"On a repris la dynamique" en 2016, a résumé le directeur général Jean-Michel Lagarde, jeudi devant la presse. Le chiffre d'affaires du groupe avait diminué en 2014, puis stagné en 2015, avant de rebondir de 17% l'année dernière pour atteindre 7,6 millions d'euros.

L'enjeu pour Meljac va être de "tenir un rythme de 8 à 10% par an avec deux moteurs: l'export et l'hôtellerie", a indiqué M. Lagarde. L'objectif est d'atteindre les 10 millions d'euros en 2020.

En 2016, les ventes en France (54% du chiffre d'affaires total) ont progressé de 15%.

"La reprise s'est faite beaucoup à travers l'hôtellerie" après une période "attentiste" notamment dans le contexte des attentats d'une concurrence plus vive, a expliqué le directeur général.

La société a réalisé plusieurs chantiers dans l'hôtellerie très haut de gamme (Meurice, George V à Paris) et d'autres sont en cours (Park Hyatt et Crillon à Paris, Nomad à New York, Four Seasons à Miami).

Meljac y installe des interrupteurs et des prises, mais aussi des habillages de mécanismes (alarmes, systèmes domotiques, climatisation).

"L'hôtellerie de luxe est une vitrine pour nous", souligne M. Lagarde, car la clientèle des palaces peut avoir envie d'équiper son domicile.

Le marché hôtelier n'est pas majoritaire en France, où il pèse de 30 à 40% des ventes, contre 60 à 70% pour la rénovation et le résidentiel.

M. Bousquet insiste aussi sur le "Made in France" avec un label obtenu en 2012. Meljac fabrique ses produits en région parisienne.

L'année 2016 a été également bien orientée à l'exportation (37% du chiffre d'affaires) avec une croissance de 20%.

Les premiers marchés de Meljac sont la Suisse, la Russie et l'Italie, mais le groupe s'est aussi récemment développé aux Etats-Unis et au Royaume Uni. Ces deux pays sont des priorités pour le groupe qui vise une croissance à deux chiffres à l'international.