Le budget total après études est de 52,4 millions d'euros hors taxes, dont un tiers financé par Nantes Métropole.
Evoqué dès 2005, ce projet a été lancé en 2016. Son coût avait alors été évalué à 35 millions d'euros et l'ouverture au public était attendue vers 2022.
"Je crois vraiment que la force de ce projet, c'est sa capacité à faire rêver", s'est enthousiasmée la maire de Nantes, Johanna Rolland (PS), évoquant cette structure végétalisée de 35 mètres de hauteur, qui abritera plusieurs animaux mécaniques.
"Notre ambition maintenant, c'est de passer du rêve à la réalité", a expliqué Fabrice Roussel, vice-président de Nantes Métropole en charge du tourisme, indiquant que le conseil métropolitain votera fin 2021 pour statuer sur l'acquisition de l'oeuvre.
Les travaux ne démarreront pas avant un an, et dureront cinq années sur le site de la carrière Miséry en face de l'île de Nantes, a-t-il indiqué en précisant que l'inflation et la technicité du projet expliquent la hausse du budget.
"C'est un projet extrêmement complexe, unique au monde", a abondé François Delarozière, co-auteur avec Pierre Orefice de l'oeuvre.
"Définir ce qu'est l'Arbre aux hérons, c'est presque impossible. C'est une oeuvre unique, c'est à la fois une oeuvre vivante puisqu'elle est en mouvement, animée, et c'est aussi un défi technologique, industriel et artistique", a-t-il précisé.
Dans le hangar abritant le Grand Eléphant, qui a fait ses premiers pas sur l'île de Nantes en 2007, les visiteurs peuvent déjà observer une partie du bestiaire du futur arbre, et notamment un héron qui fera cet été ses premiers essais de vol, au sol.
Face aux critiques sur le coût, les porteurs du projet mettent en avant les retombées économiques qu'ils chiffrent à 30 millions d'euros par an pour le territoire, tablant sur 500.000 entrées annuelles.