Il s’agit des premiers grands travaux de réhabilitation lourde. Une toiture est restaurée et recomposée, comme à l’origine, de tuiles d’ardoise de Brive, des planchers en bois sont reconstruits, des pièces sont aménagées pour pouvoir accueillir de jeunes enfants atteints d’un handicap, des ouvertures sont créees pour l’évacuation incendie : le chantier qui a démarré en novembre 2013 sera achevé en juin 2014 afin d’accueillir, dans les meilleures conditions, les premiers locataires.
La colonie de Beyssac en chiffres :
- Située dans le 19 (St Augustin en Corrèze)
- Patrimoine immobilier bâti au 17ème siècle pour un notable de l’époque
- 1978 : les bâtiments sont rachetés par l’armée (Institution Générale Et Sociale des Armées – IGESA) afin de créer une colonie de vacances
- Chaque année, une enveloppe de 20.000 euros est nécessaire pour l’entretien des lieux
- Les travaux de réhabilitation et de mise en conformité pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ont coûté 1,4 millions d’euros
- La colonie accueille chaque année 100 enfants de 6 à 14 ans par session de 2 semaines
Des charpentes et des planchers bien traités
Des traces d’anciens passages de vrillettes et de mérules sur les charpentes et les planchers d’un des bâtiments du domaine ayant été repérées, un traitement des bois s’est immédiatement imposé.
Quel est le point commun entre la vrillette et la mérule ? L’une comme l’autre se développe dans l’obscurité, l’humidité et se nourrit de cellulose contenue dans les bois. Le fait de retrouver des traces de ces indésirables dans les bois d’un des bâtiments de la colonie de vacances n’est pas étonnant. En effet, même si les lieux sont entretenus, les bâtiments ne sont réellement ouverts et ventilés que deux mois par an et sont très peu chauffés en hiver. Des conditions idéales pour le développement d’agents biologiques dégradants et vite envahissants.
Pour les charpentes, le menuisier s’est chargé de remplacer les pièces de bois fortement dégradées et de traiter par prévention l’ensemble des éléments de structure.
La solution choisie par le professionnel du bois est une formulation S&C Construction de la gamme XILIX : un produit traitant, fongicide et insecticide, efficace contre les mérules, les insectes à larves xylophages (tels que les vrillettes, les capricornes, les lyctus, les hespérophanes) et les termites. L’application a été opérée par pulvérisation.
Quant aux planchers, leur état a nécessité un remplacement complet des lames de parquet. Par prévention, ces bois ont été traités avec le même produit XILIX que celui utilisé sur les charpentes. Ces planchers seront ensuite recouverts d’un revêtement de sol en PVC.
Les acteurs du chantier
- France Domaine, le gestionnaire du domaine de Beyssac
- Le Ministère de la Défense, le maître d’ouvrage
- ESID Bordeaux, le maître d’œuvre (contact : M. Jury)
- Eiffage, travaux services, Tulle (contact : M. Buisson)
- L’Entreprise Dubois et associés est chargée de la restauration et du traitement des bois de charpente (contact : M. Chabanier)
- Toutes les entreprises retenues pour le projet sont régionales
Etablissement du Service d’Infrastructure de la Défense de Bordeaux
Basé à la caserne Pelleport dans le centre de Bordeaux, l’ESID de Bordeaux assure le pilotage et la coordination des opérations d’infrastructure pour les trois armées et les centres d’essais du quart sud-ouest du territoire national (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin et Poitou-Charentes).
Le Pôle de Maîtrise d’œuvre Interne de Bordeaux assure plus particulièrement la rédaction des cahiers de charges et le suivi des travaux de construction et rénovation de bâtiments militaires.
L’ESID de Bordeaux en chiffres :
- 382 immeubles,
- 5,2 M de m² de surface bâtie,
- Effectif : 501 personnes,
- 69% de civils et 31% de militaires,
- Budget 2012 : 112 M€.