Que le PSG n'ait pas candidaté au rachat du Stade de France contrairement à ce qui était pressenti, mercredi, "est une bonne nouvelle car on va pouvoir travailler sérieusement sur l'hypothèse du maintien du PSG au Parc", confie Emmanuel Grégoire au journal Le Parisien.
"On comprend que c'est soit cette option, soit un hypothétique nouveau site, or nous continuons à penser que le Parc est la solution la plus sécurisante, financièrement, techniquement et sportivement" pour le club, ajoute-t-il.
"Nous sommes donc disposés à reprendre langue, le plus rapidement possible, avec le PSG pour trouver une issue favorable", affirme Emmanuel Grégoire.
"Faire la saison 2027-2028 dans le nouveau Parc des Princes" est "encore aujourd'hui un scénario à portée de main", insiste-t-il.
Pour Emmanuel Grégoire, "il faut choisir entre plusieurs grandes options de mise en oeuvre, une vente ou un bail emphytéotique (de très longue durée, NDLR) dont la durée doit être discutée pour permettre au PSG d'amortir ses investissements".
Le PSG et la Mairie de Paris ont été brouillés pendant plusieurs mois, Anne Hidalgo refusant de vendre le Parc des Princes après avoir reçu une offre jugée très insuffisante.
Le PSG considère l'acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d'agrandissement à 60.000 places - contre environ 48.000 places actuellement. Mais aussi pour faire franchir un cap à son modèle économique suivant l'exemple de plusieurs grands clubs d'Europe, propriétaires de leur enceinte.
"Avoir le stade ne va pas nous rendre riche ou pauvre, mais c'est important d'avoir un stade plus grand et plus moderne, plus sûr pour les familles", avait souligné une source proche du sommet du club en septembre dernier.
La prise de participation minoritaire au capital du PSG par le fonds américain Arctos Partners en décembre était vu par le club, entre autres motivations, comme une manière d'apporter de nouvelles garanties pour le rachat du Parc des Princes.
Au final, l'Etat a reçu mercredi trois offres sur le Stade de France, selon des sources concordantes. Deux offres concernent le renouvellement de la concession, le consortium actuel qui exploite le Stade de France, Vinci-Bouygues, et GL Event associé à Paris Entertainment Company (Accor Arena, Bataclan, et la future Arena La Chapelle). Une autre offre concerne le rachat: "Stade de France notre bien commun" avec notamment la société basée à Los Angeles ASM Global (détenu notamment par AEG) et le constructeur français NGE.