Initiative inédite, CONSTRUCTION TECH® accompagnera tous les professionnels dans la transformation digitale et l'industrialisation du secteur grâce à :
- Un nouveau secteur au sein de BATIMAT, qui rassemblera, comme nulle part ailleurs, l'offre la plus large et la plus complète du marché des solutions pour le bâtiment connecté
- Un ensemble d'actions innovantes et originales pour animer la filière entre deux éditions du salon
La création de l'Observatoire CONSTRUCTION TECH®, réalisé en collaboration avec Xerfi, est l'une de ces actions d'envergure.
Son objectif est de mesurer et de décrypter l'innovation et les nouvelles technologies sur le marché de la construction et de l'immobilier.
La première étude brosse le portrait d'une filière de la construction en pleine évolution et qui intègre de plus en plus et de mieux en mieux les nouvelles technologies.
Périmètre et méthodologie de la première étude de l'Observatoire CONSTRUCTION TECH®
43 groupes traditionnels ont été étudiés ainsi 304 start-up référencées et analysées. Le champ d'analyse concerne tous les acteurs (opérateurs traditionnels, start-ups, acteurs publics) qui participent au moins en partie à la chaîne de valeur du bâtiment et de la construction.
Les principaux enseignements de l'Observatoire CONSTRUCTION TECH®
Un secteur qui n'a jamais été autant innovant
La filière du bâtiment semble connaître une vague d'innovations sans précédent et un véritable changement. Trois grands types d'usage émergent de l'analyse des différents acteurs :
- Les services numériques et nouveaux usages (géolocalisation, plateformes collaboratives, réalité augmentée…) ;
- Les nouvelles méthodes de construction (robotisation, BIM, impression 3D…) ;
- Les matériaux et équipements innovants (drones, smart home, technologies OLED…)
Quatre domaines d'activité concentrent plus de 130 brevets
Entre 2016 et 2017, le nombre de dépôts de brevets liés à l'impression 3D est passé de 41 à 80. Et, c'est encore plus frappant entre 2013 et 2017, puisque les dépôts ont fait un bon de 4 à 80 !
Le stockage d'énergie et la construction ont, eux, connu une augmentation de 12 à 23 dépôts entre 2016 et 2017.
Pour le BIM, ce sont 10 brevets qui ont été déposés en 2017 contre 7 en 2016 ainsi qu'en 2015.
Quant au secteur de la robotisation, après avoir connu une croissance entre 2014 et 2015, passant de 5 à 16, il est depuis stable à 16 dépôts par an.
La création de start-ups s'envole dans le secteur du bâtiment
Motivé par le dynamisme général et les nouveaux secteurs à explorer, de nombreuses start-ups ont vu le jour. 214 se sont créées depuis 2007, passant de 51 à 265.
En parallèle, les levées de fond s'accélèrent avec 653 M€ dont 39,5 % pour la seule année 2017.
Les acteurs traditionnels embarquent dans l'innovation et la digitalisation
L'Observatoire met en lumière que les acteurs traditionnels ne se laissent pas distancer et utilisent 3 leviers pour se transformer :
> Les solutions internes, le plus fréquemment utilisées avec des efforts en R&D, la création de nouvelles divisions, l'entreprenariat et la redéfinition de la politique RH.
Focus : Le développement de la R&D
830 brevets ont été publiés en 5 ans par 6 acteurs majeurs du secteur (2013-2017) :
- 123 par les majors du BTP (dont Bouygues, Eiffage, Vinci…),
- 707 par les énergéticiens (dont Engie, EDF, Veolia…).
On retrouve d'ailleurs plusieurs acteurs de la construction dans le Top 50 des principaux déposants de brevets en 2017.
Focus : La redéfinition des politiques RH
Les profils évoluent, les besoins en recrutement aussi. Aujourd'hui, plus de 2 % des offres d'emploi sont consacrés aux nouvelles technologies dans la construction et sont plus particulièrement liés au BIM et au Big Data.
Toutefois, la part des offres d'emploi en lien avec les nouvelles technologies demeure encore inférieure à d'autres secteurs.
> L'open innovation, qui progresse dans les entreprises avec la création d'incubateurs, des partenariats avec des incubateurs, des concours de l'innovation et la coopération avec des universitaires.
Focus : La création d'incubateurs
Les entreprises ont compris tout l'intérêt des incubateurs et de s'entourer des compétences nécessaires à la transformation et à l'accompagnement digitaux. Pour cela, elles font évoluer leur écosystème :
- 40 % des groupes étudiés par l'Observatoire ont choisi de créer leur propre incubateur/accélérateur,
- 49 % ont opté pour le partenariat avec des incubateurs/accélérateurs.
> La croissance externe, encore peu exploitée, consiste à acquérir ou à prendre des participations dans des start-ups.