Michel Barnier s'est dit mardi 1er octobre devant l'Assemblée nationale ouvert à des "aménagements raisonnables et justes", en concertation avec les partenaires sociaux, sur la très décriée réforme des retraites en vigueur depuis l'an dernier.
"Certaines limites de la loi votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées. Les questions des retraites progressives, de l'usure professionnelle, de l'égalité entre les femmes et les hommes face à la retraite méritent mieux que des fins de non-recevoir", a-t-il déclaré lors de sa déclaration de politique générale.
"Sur ces sujets, nous proposerons aux partenaires sociaux de réfléchir à des aménagements, raisonnables et justes", a-t-il ajouté, sans préciser de délai ou de calendrier.
Mais "il est impératif de préserver l'équilibre durable de notre système de retraites par répartition", a-t-il également souligné.
Les syndicats demandent l'abrogation de la réforme des retraites adoptée par le gouvernement d'Élisabeth Borne au printemps 2023.
Cette abrogation était l'une des demandes phare des manifestations organisées mardi à travers le territoire par la CGT, FSU et Solidaires.
La position exprimée par M. Barnier devant les députés se situe dans la lignée des déclarations publiques qu'il avait déjà faites depuis sa prise de fonction début septembre.
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