"Quelque chose s'est passé hier qui pourrait bien marquer l'histoire politique voire démocratique de notre pays", s'est enthousiasmé sur franceinfo le ministre chargé du Renouveau démocratique, puisque "des gens qui ne se parlent pas, qui ne s'entendent pas" ont "décidé de se parler, à huis clos, de partager accords et désaccords, et ce jusqu'au milieu de la nuit".
"La classe politique a été capable d'entrer dans un processus inédit de discussion", a-t-il insisté.
Selon lui, "c'est plutôt une image qui doit faire plaisir aux Français, parce (qu'ils) considèrent trop souvent que leur classe politique n'est là que pour s'entrechoquer, s'entre-déchirer sans arriver à trouver l'intérêt général".
Alors que les chefs des oppositions se sont montrés bien moins enthousiastes au sortir de cette longue rencontre et ont dit attendre avant tout du concret, le ministre a été moins loquace sur ce qui en ressortira.
"Nous verrons comment les retours vont se faire dans les prochaines heures, les prochains jours", a-t-il expliqué, tout en rappelant qu'à l'issue du prochain conseil des ministres du mercredi 6 septembre "se tiendra un séminaire gouvernemental pour pouvoir aborder ces questions avec l'ensemble des ministres, de manière à concrétiser les choses".
Il a confirmé qu'à travers "l'idée d'une conférence sociale", la "porte n'a pas été fermée sur la question des bas salaires en dessous du Smic ou des conditions de travail".
Et concernant l'hypothèse d'une prochaine rencontre, sous "ce même format", comme évoqué de source élyséenne, il a indiqué "qu'il y aura peut-être de nouveaux échanges" dans les prochaines semaines car "il faut battre le fer pendant qu'il est chaud".