AC Environnement a engagé un important projet de transformation de son organisation et ses process qui se concrétise par la mise en place d'un nouveau comité de direction expérimenté, et par le déploiement d'une stratégie digitale à grande échelle de ses process et de ses outils. Malgré un chiffre d'affaires en baisse de 20% environ, le groupe mise sur l'innovation en 2021 et prépare de nouvelles offres pour conquérir de nouveaux marchés et atteindre un CA identique à 2019 à hauteur de 57 M€.
Comme toutes les entreprises confrontées à une crise sanitaire inédite et sans précédent, le groupe AC Environnement s'est adapté. Au cours du premier confinement qui a marqué l'arrêt de ses activités, le groupe a choisi d'investir dans ses équipes en développant le e-learning pour les faire monter en compétence. Ce sont plus de 15 000 heures de formation cumulées qui ont été dispensées via son centre de formation. Passée cette période, l'entreprise habituée à travailler en milieux contraints s'est alors très vite remise en ordre de bataille sur ses marchés historiques que sont la mesure de l'amiante et les diagnostics immobiliers.
« 2020 a été au final une année enrichissante pour nous. Elle a permis de replacer l'humain au cœur de tous nos enjeux. Nous avons su être à l'écoute de nos clients et pour ma part de nos collaborateurs qui se sont formidablement adaptés. Pour preuve nous avons maintenu 100% des effectifs et je m'en réjouis. » Denis Mora, président d'AC Environnement
Autre défi relevé au cours de cette année, la refonte de son comité de direction. Désormais la taille du groupe et les ambitions de son dirigeant et de ses actionnaires impliquent de structurer, d'organiser et de dimensionner les équipes et les opérations pour répondre aux objectifs fixés. Le nouveau comité de direction est composé de Jean-Baptiste Sebag, directeur général délégué opérations et transformation, Gilles Simionesco, directeur général délégué administratif et financier, Bruno Afresne, directeur général délégué exploitation et commerce et Aurélie Adric, directrice ressources humaines, qui œuvrent aux côtés de Denis Mora, président, à transformer le groupe dans un plan d'actions stratégique à horizon 2024.
Autre projet d'envergure entrepris au sein d'AC Environnement sur 2020 : une transformation digitale de son organisation et de ses systèmes à toutes les étapes de ses process, depuis la collecte de la donnée en passant par la production de rapports, l'analyse et la relation client. Elle revêt un enjeu capital pour le développement du groupe à l'avenir. Près d'1 M€ ont été investis dans un nouvel outil ERP tourné vers la collecte de données mais aussi dans l'accompagnement et la formation des équipes à ce nouveau système qui sera opérationnel au troisième trimestre 2021.
Une diversification des offres pour répondre aux évolutions réglementaires et conquérir de nouveaux marchés
S'adressant historiquement aux bailleurs sociaux, AC Environnement ambitionne d'élargir son portefeuille et vise des clients BtoB en leur proposant une offre diversifiée. En février 2021, le groupe a obtenu la certification MASE qui atteste de la qualité de ses process en termes de sécurité, santé et environnement et lui ouvrent de nouveaux marchés très exigeants (industrie, tertiaire...). A ce stade, seul le site de Riorges, siège du groupe et représentant l'ensemble de ses métiers, est certifié. Prochainement un déploiement dans les agences sera organisé. Par ailleurs, l'année 2020 a également été consacrée à la structuration de l'offre « polluants de l'air » pour compléter l'activité hygiène industrielle pour laquelle le groupe est accrédité COFRAC (Accréditation Cofrac Essai n°1-6001, portées disponibles sur www.cofrac.fr) depuis juillet 2019. Il offre désormais une expertise complète avec la mesure amiante dans l'air intérieur, ambiant et des lieux de travail, la qualité de l'air intérieur (QAI), le radon, et l'hygiène industrielle.
2021 sera aussi marquée par le plan de rénovation énergétique des bâtiments lancé par l'État qui prévoit des évolutions règlementaires majeures. Dès juillet prochain, le DPE sera alors opposable et le DTG (Diagnostic Technique Global) deviendra obligatoire pour les copropriétés. Acteur référent sur le marché des diagnostics immobiliers, AC Environnement construit une offre énergie portée par les agences de son réseau pour intervenir sur tous les champs que sont les CEE (Certificats d'Economie d'Energie) pour lesquels une démarche d'accréditation a été entreprise, mais aussi sur l'audit énergétique et la délivrance de DTG. Avec cet élan autour de la rénovation des logements, AC Environnement prévoit d'augmenter son CA de 20% sur ce segment de marché.
Cette diversification concerne aussi son réseau de franchises. Créé en 2018, il compte aujourd'hui 14 agences et le groupe ambitionne d'ouvrir 40 nouvelles franchises en milieu rural d'ici 3 ans pour accompagner le développement du marché de l'immobilier et être au plus près de ses clients BtoB.
Le BIM : AC Environnement crée une filiale pour démocratiser la digitalisation du bâtiment
Au cours du mois de mai, le groupe lancera une nouvelle filiale dédiée à la digitalisation du bâtiment, nommée DIGILIANCE et constituée d'une équipe de 12 personnes. Cette structure portera l'ambition du groupe, à savoir accompagner ses clients gestionnaires de patrimoine immobilier existant, dans l'optimisation de leurs budgets gestion-exploitation-maintenance et de travaux. Cela passe par une meilleure connaissance de leur bâti, notamment à travers l'exploitation des données techniques captées lors de la réalisation de diagnostics règlementaires et connectées puis valorisées à travers la représentation numérique du bâtiment. Via DIGILIANCE, AC Environnement propose une solution technique permettant d'intégrer l'ensemble des données disponibles quelle que soit leur provenance et libre d'accès pour ses clients afin qu'ils puissent gérer eux-mêmes le carnet numérique de leur bâtiment.
« En tant que diagnostiqueur, nous collectons des milliers de données chaque jour. Nous souhaitons apporter de l'intelligence dans la gestion de ces données et dans leur exploitation au service de nos clients. Nous étions des pionniers à associer le diagnostic immobilier et le BIM lorsque nous nous sommes lancés il y a 3 ans. Aujourd'hui, nous repensons notre offre centrée désormais sur l'interopérabilité entre tous les systèmes BIM pour accélérer son développement et faciliter la prise en main par nos clients. » Denis Mora