Convaincue que les gaz et biogaz liquides ont dès aujourd’hui un rôle à jouer dans ce processus de décarbonation, France Gaz Liquides a activement participé aux groupes de travail initiés par le ministère pour élaborer cette nouvelle SFEC, et vient tout juste de publier son cahier d’acteur.
Le chauffage au gaz propane, une solution pertinente en rénovation et possible dans le neuf
« Le choix des consommateurs engagés dans la transition énergétique s’inscrit d’autant plus dans une contrainte économique qu’ils résident au sein des territoires non ou mal desservis par les réseaux de gaz naturel ou d’électricité », mentionne le cahier d’acteur, rappelant combien précarité énergétique et décarbonation sont des sujets d’attention pour la filière.
Disponibles dès à présent sur 100% des territoires, le propane et le biopropane apparaissent comme une solution accessible, pertinente et économique dans le cadre de rénovations, affichant une réduction immédiate de 50% d’émissions de GES pour le propane et de 80% pour le biopropane dans le cadre d’une substitution d’un chauffage au fioul par une chaudière gaz à Très Haute Performance Energétique (THPE). En cela, les gaz et biogaz liquides sont forts d’un potentiel de décarbonation immédiat dans la rénovation.
Dans le cadre de constructions neuves, France Gaz Liquides rappelle également que « les gaz liquides renouvelables présentent les mêmes atouts de performance et de disponibilité que leurs équivalents d’origine fossile (même molécule dans les deux cas) », puisqu’ils permettent d’atteindre les critères de performance environnementale fixés par la RE2020 avec ou sans mécanisme de compensation carbone. En complément de l’électricité, et à partir de systèmes hybrides, ils sont un allié de choix à prendre en compte. Lié à la création de bioraffineries aujourd’hui matures telles que celle de La Mède ou celle de Grands-Puits, la disponibilité du propane d’origine renouvelable, le biopropane – déjà d’1TWh en 2021 – nécessite à moyen terme l’appui de technologies de production innovantes pour diversifier les sources d’approvisionnement et réduire les coûts. En cela, « la filière se tient à disposition des pouvoirs publics pour étudier les solutions techniques et réglementaires nécessaires à mettre en œuvre pour permettre aux biogaz liquides de disposer d’un cadre permettant leur développement pour participer à la décarbonation de l’économie française. »
Une énergie compétitive pour réduire l’impact climatique de nombreux professionnels dont c’est l’unique solution
« Les industriels et les professionnels doivent partout en France, sans être dépendants de la présence d’un réseau de gaz, être en mesure de réduire leur consommation d’énergie et leur impact climatique. Pour tous leurs usages, chauffage comme process, il s’agit de leur permettre cette transition sans compromettre leur compétitivité ».
Disponibles en tout point du territoire, aisément transportables et stockables et faciles d’utilisation, les gaz et biogaz liquides sont une réponse adaptée à la diversité des besoins énergétiques des professionnels en quête d’une solution énergétique faiblement carbonée, polyvalente, performante et autonome. Que ce soit pour les activités industrielles, agricoles, artisanales ou de tourisme, ils ont le potentiel de répondre dès à présent aux exigences liées à la rénovation des bâtiments, et d’assurer l’alimentation en énergie de milliers de professionnels dont ils sont la seule alternative énergétique efficiente pour allier production et qualité de l’air.
Les équipements fonctionnant aux gaz liquides permettant d’intégrer sans aucune modification ni surcoût leur version renouvelable, les gaz et biogaz liquides sont définitivement un acteur clé à prendre en compte dans la décarbonation des milieux professionnels, tous secteurs confondus.
L’opportunité d’une mobilité immédiatement abordable en préservant la qualité de l’air même dans les centres urbains, avec un carburant Crit’Air 1 : le GPL et le bioGPL.
À l’heure où les prix des carburants flambent et où pouvoir d’achat et mobilité durable cohabitent difficilement, le GPL se présente comme une solution immédiatement disponible pour permettre l’accès à la mobilité verte des particuliers et professionnels, pour le transport des personnes comme des marchandises. Avec un prix à la pompe de 40% inférieur à celui du diesel et de 50% inférieur à celui de l’essence et 20% d’émissions de CO2 de moins que l’essence – et jusqu’à 80% de moins avec sa version renouvelable –, le GPL, classé Crit’Air 1, est l’un des carburants les moins chers et les moins polluants qui soient actuellement. Fort d’un maillage de 1 500 stations déjà en place sur tout le territoire et ne nécessitant aucun investissement supplémentaire pour accueillir le GPL renouvelable dans sa chaîne de distribution comme dans les véhicules, le GPL est clé dans la dynamique de verdissement du parc automobile en complément du développement des infrastructures, notamment électriques, non immédiatement disponibles.
Décarbonés, souverains, accessibles, et abordables, avec 11 millions d’utilisateurs sur tout le territoire, et l’ambition de devenir 100% renouvelables à l’horizon 2050, les gaz liquides, déjà en transition vers le renouvelable, font partie intégrante des solutions à intégrer dans le mix énergétique de demain… dès à présent.