La première phase de la Ligne nouvelle Provence Côte d'Azur (LNPCA) comprend la construction d'une gare près de l'aéroport de Nice, l'ouverture d'un RER toulonnais et des aménagements à Marseille, qui doivent être mis en chantier dès 2023 pour une mise en service d'ici 2030.
La deuxième phase concerne des aménagements entre Cannes et Nice et le percement d'un tunnel sous Marseille, dont l'ouverture est envisagée "d'ici l'horizon 2035", a précisé Matignon dans un communiqué.
Le financement de ces deux phases, estimées à 3,5 milliards d'euros, avait fait en avril l'objet d'un accord entre le gouvernement et des collectivités locales de Provence-Alpes-Côte d'Azur : 40% de la somme doivent être apportés par l'Etat et 40% par les collectivités, les 20% restants devant être demandés à l'Europe.
Un établissement public local appelé "Société de la Ligne nouvelle Provence Côte d'Azur" va être créé à la demande des collectivités afin de percevoir une fiscalité locale dédiée au financement du projet. Une ordonnance en ce sens est actuellement en cours d'examen au Conseil d'Etat et devrait être publiée au printemps, a précisé Matignon.
"Dans un second temps la ligne LNPCA ambitionne de développer de nouvelles infrastructures ferroviaires pour améliorer les liaisons au sein de la région PACA et contribuer à la construction d'un arc ferroviaire méditerranéen et à la cohésion territoriale régionale", ont souligné les services du Premier ministre.
Une phase 3 ultérieure prévoit la construction d'une ligne nouvelle entre Nice et Cannes, tandis qu'une phase 4 envisage des sections entre Aubagne (Bouches-du-Rhône) et Toulon et entre Cannes et Le Muy (Var). Aucune échéance n'est encore avancée pour leur réalisation.