L'offre gratuite complète l'ERP métier et comporte une messagerie, gestion des incidents, réseau d'échange entre occupants, 3 bases documentaires (commune, privative et technique), un CRM, un portail bailleur, l'intégration des locataires, la remontée des compteurs Linky et tout cela sur une approche omnicanale pour s'adapter aux modes de communication des utilisateurs. Il s'agit de la base du syndic inclusif ou sur un accès un mot de passe, vous trouverez aussi bien les informations des actions de votre gestionnaire et vous centralisez l'information de votre appartement/patrimoine.
Le syndic pourra ensuite et suivant la stratégie de son agence et ses souhaits de développements, prendre les modules payants, créateur de valeur et apportant une vraie différentiation pour le marché. Cela concerne un module d'engagement client avec la présence d'un chatbot pédagogique, sondage / enquête de satisfaction et d'Assemblée Générale digitalisée. Un autre module permet de travailler sur la transversalité des métiers et notamment la Gestion locative. « Il s'agit d'un outil simplifiant la relation locataire/gestionnaire/propriétaire, intégrant le locataire dans le processus de gestion mais surtout il va permettre de commercialiser son offre de gestion locative plus facilement à l'ensemble de son patrimoine sous syndic tout en bridant les concurrents ».
Ce changement de modèle a permis la signature de 30.000 logements les 15 derniers jours et d'accélérer les mises en place. 100 % des clients prennent à minima le 1er module payant.
« Auparavant nous proposions une formule tout inclus avec tous les modules dans une sorte de package globale avec une vision partagée de l'évolution du métier, de son rôle sociétal de plus en plus étendu et de l'importance qu'il prendra lorsqu'il pourra exploiter les données immobilières qu'ils possèdent. Ce modèle a été partagé par les syndics les plus innovants du marché avec qui nous partageons cette vision et la nécessaire évolution de ce métier. Nous avons rencontré de nombreux syndics professionnels conscient que le métier change, ou a besoin de changé, sans savoir quel virage il va prendre. C'est à ceux-là que nous pensions en changeant de formule et proposant sur la partie gratuite de fixer les bases à la mise en place d'une nouvelle stratégie. Ensuite ils prendront les modules qui s'adaptent à leur vitesse, à la structure de leur agence, à leur envie de différentiation ou d'apport de nouveaux services. » explique Guillaume Perrodin, co-fondateur de Syment.
« Nous voulons rendre la digitalisation accessible et sans risque pour les syndics de copropriété, enlever les freins et les peurs. A l'heure ou nous parlons de 3ème révolution industrielle, de création destructrice, quel est l'avenir du métier de syndic ? Le numérique est un support au métier. Les agences ont du mal à recruter des profils gestionnaires, pourquoi ? Aujourd'hui, on se bat pour savoir quel document doit être mis à disposition de SES CLIENTS, on freine les AG en lignes comme nous l'avions proposé. « Pas avant 15 ans nous avons t'on dit » dans les fédérations. Mais quelle expérience client est proposée actuellement, comment le métier va évoluer? Le syndic a un rôle sociétal sur les thématiques notamment du logement insalubre, des marchands de sommeil mais comment va-t-il traiter cela sans apport du numérique. Il doit etre un acteur de la transition énergétique mais comment l'aborde t'il ? Le contrat type ne lui permet même pas de récupérer les consommations des compteurs Linky des parties communes et doit pour chaque résidence demander un consentement ? »
Souhaitant être acteur du syndic de demain, Syment via le mouvement FrenchPropTech, organisera une table ronde début juillet avec les acteurs de l'éco-système syndic, et des écoles immobilières pour d'une part répondre à la question des indicateurs de performance des syndics pour les clients et travaillera sur la définition du syndic de demain pour créer une vraie feuille de route.