Edeis et une filiale de Vinci retenus pour la reconversion de la centrale de Clairvaux

L'Etat "en lien avec les collectivités territoriales (...) entamera une phase de négociation exclusive" avec Edeis-Adim, indiquent dans un communiqué commun la préfecture et ces collectivités.

Edeis est le gestionnaire des arènes de Nîmes, du théâtre antique d'Orange ou encore de l'aéroport de Troyes.

L'objectif est de "préciser les modalités et conditions d'occupation (culturelle, patrimoniale, économique et juridique) de l'offre retenue", en vue de conclure, "si les conditions sont réunies", une convention d'occupation "à l'été 2024".

D'ici là, la préfecture ne souhaite pas communiquer le détail du projet retenu.

"Ce sont 18 mois de travail intenses pour écrire un nouveau chapitre de l'histoire de Clairvaux qui sont récompensés. Nous sommes honorés de la confiance qui nous est faite par l'État et le territoire", a réagi le groupe Edeis.

Le site, qui a accueilli une abbaye cistercienne du XIIe siècle, une maison centrale napoléonienne et une maison centrale moderne, construite en 1971, a vu ses derniers détenus partir en mai.

Les projets de reconversion de ce lieu partiellement classé, étendu sur 32 hectares, devaient "intégrer la double dimension du site, sa dimension cistercienne et l'héritage carcéral", avait indiqué le sous-préfet Barthélémy Champanhet en juillet.