Le site spécialisé dans l’immobilier neuf, Trouver-un-logement-neuf.com, dévoile un baromètre spécial des prix de l’immobilier neuf en Île-de-France. Réalisé à partir des données collectées dans les 20 villes les plus dynamiques de la région en matière de construction, c’est-à-dire celles comptant au moins cinq programmes neufs actuellement commercialisés, ce baromètre met en lumière des évolutions contrastées en un an sur le prix moyen du trois-pièces, surface de référence.
Des baisses marquées dans plusieurs communes de la petite couronne
Comme au niveau national, l’Île-de-France montre une tendance à la stabilité. Il faut compter un peu plus de 370.000 € pour acquérir un appartement neuf de trois-pièces en région parisienne, soit 1.000 € de plus qu’il y a un an. Cela représente une augmentation de + 0.27%, bien en deçà de l’actuelle inflation.
Dans le détail, ce sont surtout des localités du Grand Paris qui enregistrent des baisses importantes, à l’image de Saint-Denis : - 9,92%, Colombes : - 9,86%. Poissy dans les Yvelines complète le podium des plus fortes chutes : - 8,33%.
Parmi les autres villes en recul, on retrouve aussi Puteaux : - 3,96%, Clamart : - 3,08% ou encore Saint-Ouen-sur-Seine : - 2,40%. Ces diminutions de prix traduisent une correction du marché après plusieurs années de hausse soutenue et également des ajustements liés aux conditions d’accession au crédit depuis la brutale remontée des taux d’intérêt de 2022.
À l’image de Poissy, pôle d’échanges de premier plan avec le nouveau RER E et le prolongement du Tram 13, à noter que ces communes restent très bien situées et attractives, ce qui pourrait en faire des opportunités pour les investisseurs à la recherche de produits neufs en zone urbaine bien desservie.
Davantage de hausses en grande couronne… et à Paris !
À l’inverse, d'autres villes ont vu leurs prix progresser de manière très nette. Drancy se distingue avec une hausse record de + 12,47%, suivie de près par Paris intra-muros qui enregistre un spectaculaire + 10,05% sur les prix du neuf, désormais affichés à 884.400 € en moyenne le T3, contre 803.600 € l’an dernier. Une augmentation qui reflète la rareté de l’offre dans la capitale et la forte demande pour les biens neufs aux normes énergétiques exigeantes.
Des hausses significatives sont également constatées, au-delà de l’inflation, à Stains : + 8,06%, L’Haÿles-Roses : + 6,19%, Bezons : + 2,77% ou encore Meaux : + 2,70%, démontrant l’attrait croissant pour des secteurs en périphérie, souvent plus abordables, bien connectés aux transports et ciblés par les politiques de renouvellement urbain.
La Seine-Saint-Denis, département le plus actif !
La Seine-Saint-Denis (93) est le département le plus représenté dans ce classement avec 8 villes sur 20, ce qui souligne l’intensité de la construction neuve sur ce territoire en pleine mutation. Les Hauts-de-Seine (92), avec 4 villes, confirment leur attractivité historique, bien que les prix y aient globalement reculé.
Les autres départements franciliens ne sont chacun représentés que par une ou deux communes dynamiques, possible preuve du coup de frein mis par les promoteurs sur les nouvelles commercialisations dans la grande couronne depuis le recul des ventes entamés mi-2022. Un recul de l’offre qui pourrait bien pénaliser la reprise et faire de nouveau grimper les prix en cas de rapide retour de la demande.
Top 3 des villes les plus chères et les plus accessibles
Sans surprise, Paris reste la ville la plus chère du classement avec un prix moyen du trois-pièces de 884.400 €, suivie de Puteaux (605.800 €) et Saint-Germain-en-Laye (555.400 €), deux communes des Hauts-de-Seine et des Yvelines qui conjuguent cadre de vie recherché et proximité de Paris.
À l’inverse, les prix les plus accessibles se trouvent à Stains (237.400 € le T3), Drancy (269.600 €) et Poissy (266.300 €), des villes qui peuvent constituer une porte d’entrée pour les primo-accédants ou investisseurs à la recherche de rendements locatifs dans le neuf.
Une cartographie francilienne à plusieurs vitesses
Ce baromètre annuel illustre la complexité du marché immobilier neuf en Île-de-France, où coexistent des dynamiques très différentes selon les localisations. Le critère de l’accessibilité, la qualité des transports, les projets de renouvellement urbain et les politiques locales en matière de délivrance des permis de construire et de logement influencent fortement l’évolution des prix.
Les acheteurs doivent plus que jamais affiner leur stratégie d’acquisition en fonction de leur budget, de leur projet de vie et de leur horizon de valorisation. Grâce à Trouver-un-logement-neuf.com, ils peuvent accéder à une information fiable et actualisée parmi les plus de 650 programmes en cours de commercialisation, sans oublier de se renseigner sur les offres promotionnelles des promoteurs disponibles dans toute la région parisienne.
Pour Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com : « Ce baromètre met en lumière des opportunités très concrètes pour les investisseurs en quête de rentabilité dans le neuf. Dans certaines communes comme Saint-Denis, Poissy ou Colombes, les prix ont reculé de façon significative, alors même que la demande locative reste forte. C’est le moment idéal pour entrer sur le marché, d’autant que ces villes bénéficient souvent de grands projets urbains ou de nouvelles lignes de transport, ce qui renforcent leur potentiel de valorisation à moyen terme. »
Les plus fortes évolutions de prix du neuf en Ile de France en un an

Consulter ici le prix de l’immobilier neuf ville par ville
Méthodologie : une méthode de calcul en temps réel
Le prix moyen actuel de l’immobilier neuf en France a été calculé le lundi 14 avril 2025 pour un appartement neuf de trois-pièces, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouverun-logement-neuf.com : sur une base minimale de 5 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité francilienne.
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