Anne Hidalgo inaugure la deuxième "forêt urbaine" de Paris

"Faire des espaces verts, c'est permettre aux générations futures de vivre dans une ville dans le cadre du changement climatique, mais aussi d'améliorer notre cadre de vie en rendant des espaces plus beaux et plus paisibles", a déclaré la maire PS.

Situé dans le XXe arrondissement aux abords de la Petite Ceinture, ancienne ligne de chemin de fer parisienne, ce nouveau parc comprend près de 3,5 hectares dédiés à la promenade. "Un investissement pour la Ville de Paris de l'ordre de 15 millions d'euros", détaille Christophe Najdovski, adjoint en charge de la végétalisation de l'espace public.

Lauréate d'un appel à projet "Nature 2050", la "forêt urbaine" a également bénéficié du soutien de l'Etat, via le Fonds vert, et de la métropole du Grand Paris.

Avec plus de 7.500 arbres plantés et un petit plan d'eau, le Bois de Charonne est un des plus grands projets de végétalisation et d'adaptation au changement climatique de la Ville de Paris.

"C'est un ballon d'oxygène dont le XXe arrondissement avait bien besoin", se réjouit Catherine de Pontevès, retraitée et habitante du quartier. "C'est plus sauvage que le Bois de Vincennes", souligne Etienne, son mari. "Un voisin du parc m'a raconté qu'il aperçoit un héron tous les matins depuis sa fenêtre. On n'avait pas ce genre d'espèces auparavant".

Propices à la biodiversité, les forêts urbaines servent également d'îlots de fraîcheur lors des canicules. "Au niveau des températures, on attend des diminutions de l'ordre de quatre degrés par rapport aux zones artificialisées", explique Christophe Najdovski.

Le Bois de Charonne est la deuxième forêt urbaine à voir le jour dans la capitale, la première ayant été inaugurée en juin place de Catalogne, dans le XIVe arrondissement.

Deux autres projets de végétalisation sont prévus, place du Colonel-Fabien et sur le parvis de l'Hôtel de Ville, où les travaux devraient commencer cet automne pour une livraison fin 2026.

Un total de 113.000 arbres ont été plantés depuis 2020 dans le cadre du Plan Arbre, qui fixe l'objectif de 170.000 arbres et plus de 30 hectares d'espaces verts créés d'ici à 2026.