Il rejoint Pascal Chazal et Julie-Anne Millet – cofondateurs du Groupe Hors Site, maison-mère d’Hors Site Conseil.
Cette nomination marque une nouvelle étape dans l’évolution stratégique du cabinet qui souhaite contribuer au développement de nouveaux métiers tels qu’expert en méthode moderne de construction ou expert hors-site, et conforter sa place de référence dans le secteur. Après plusieurs années à faire exister le hors site en France et à accompagner des opérations pilotes sur le territoire, le cabinet a structuré son rôle dans la chaîne de valeur de la construction et de la rénovation.
L’ambition d’Hors Site Conseil est désormais d’asseoir son leadership en tant que spécialiste métier de la construction et rénovation multi-matériaux (béton, bois, acier…) mais aussi multi-systèmes (ossatures 1D, panneaux 2D, modulaire 3D, composants non structurels) – suivant la classification du référentiel de la construction hors-site. Le cabinet souhaite ainsi accompagner les acteurs de la commande vers une logique DFMA (Design for Manufacturing and Assembly) et d’achat industriel pour relever les défis sociaux, environnementaux et financiers auxquels fait face le secteur du BTP. Et par la même occasion, établir les standards du métier d’expert hors-site.
Expert hors-site, un nouveau métier dans la mise en œuvre opérationnelle de la construction hors-site
Fort de plus de 7 ans d’expérience et avec plus d’une centaine de références à son actif, le cabinet entend consolider son activité. Sa mission première est de faciliter la rencontre de l’offre et de la demande en accompagnant, en amont des projets, les maîtres d’ouvrage pour mettre au point leurs opérations en tenant compte des principes de la construction et de la rénovation hors-site.
L’expert hors-site travaille aux côtés de la maîtrise d’ouvrage en tant qu’assistant technique. Sans remplacer la maîtrise d’œuvre, son rôle consiste à épauler le maître d’ouvrage dans le cahier des charges qu’il émet et de l’aider à se positionner vis-à-vis de l’ensemble des solutions constructives à privilégier. À partir de la capacité du maître d’ouvrage à innover et investir, le rôle de l’expert hors-site est donc de trouver les bons modes constructifs, de mettre en avant les procédés qui lui paraissent les plus pertinents et de sourcer les entreprises du territoire en capacité de répondre à ces marchés. Une fois ces choix constructifs établis, il tient un rôle d’accompagnant vis-à-vis des équipes de conception afin de garantir la compatibilité de la conception avec les processus des fabricants.
Vers une massification de la demande
Désormais, Hors Site Conseil se concentre, en France, sur l’accompagnement des acteurs de la maîtrise d’ouvrage pour maximiser les gains amenés par l’outil hors-site et ainsi massifier la demande, clé de la structuration d’une filière industrielle vertueuse.
Hors Site Conseil, actuellement engagé sur une vingtaine d’opérations et 5 accompagnements stratégiques, met l’accent sur le fait que le hors site est un outil au service de la transformation du bâtiment. En effet, après une phase de démocratisation des procédés hors-site, le cabinet est à présent concentré sur l’optimisation des gains amenés par ces procédés.
La prise en compte des objectifs de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), visant l’atteinte de la neutralité carbone en 2050, ne sont pas en reste. À ce titre, le cabinet a depuis peu pris part au projet Giga Regio Factory, dont l’objectif est l’adoption de solutions industrialisées Net Zero-Energy sur le marché, et accompagne activement divers acteurs, à l’image de l’ARO HLM dans le cadre de plans de rénovation hors-site d’envergure.
Pour Pierric Martin : « Nous voulons épauler tous les maîtres d’ouvrage qui, partageant notre philosophie, désirent adopter le hors site dans leurs projets d’aménagement. La crise que nous vivons est l’occasion de se réinventer : ne rien faire et essayer de conserver les méthodes d’hier s’avère risqué. Se tourner vers le DFMA est aujourd’hui la clef de réussite opérationnelle du bâtiment de demain, qu’il soit neuf, rénové ou en seconde vie. Ce sont des règles de conception collaborative permettant d’impliquer l’ensemble de la chaîne de valeur et l’un des principes ayant permis la transformation d’autres secteurs. Bien évidemment, il va falloir informer et former l’ensemble des acteurs pour qui le DFMA ou encore les méthodes de travail en collaboration ne sont pas forcément pleinement acquises. Dans le même temps, le hors site est un outil qui doit être utilisé à bon escient et qui implique, de plus en plus, l’ensemble des parties prenantes de la chaine de valeur du bâtiment. »