Mouvement des entreprises de France (Medef)
Il "salue les choix du plan de relance, notamment celui de privilégier la transformation de l'économie et les secteurs d'avenir" mais estime qu'il "présente deux risques auxquels il faudra veiller".
Il note que "la mobilisation de l'enveloppe doit être très rapide pour faire repartir la croissance", et que "certains secteurs particulièrement touchés ne sont pas encore dans la phase de relance. Pour eux, il est indispensable de prolonger les mesures d'urgence adoptées au printemps".
Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME)
"Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a déclaré à l'AFP son président François Asselin.
La baisse des impôts de production, représente une "avancée majeure" qui "contribuera au renforcement de la compétitivité des entreprises". "L'effort financier visant à soutenir la relocalisation de la production industrielle est également à saluer".
Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI)
Il salue l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production, tout en réclamant qu'il soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne".
Union des entreprises de proximité (U2P)
Si les PME et les TPE "ne sont pas oubliées dans l'équilibre général de ce plan", l'U2P considère "cependant" le plan "comme un point de départ et souhaite qu'un comité de suivi soit instauré afin de vérifier l'efficacité" des mesures.
Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM)
Le plan fait "du soutien à l'industrie un axe majeur de la relance". Cependant, "si ces annonces vont dans le bon sens, nous serons particulièrement vigilants sur la transcription de ces annonces en actes, suivis d'effets".
Fédération française du Bâtiment (FFB)
Elle "se réjouit d'y trouver le bâtiment à sa juste place, avec 7 milliards d'euros d'aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant", mais "déplore l'absence inquiétante de mesures fortes en soutien au logement neuf".
Association nationale des industries alimentaires (Ania)
Richard Girardot, son président, "salue le choix du gouvernement de mettre la souveraineté alimentaire au coeur des enjeux de l'économie et des emplois de demain". L'association voit dans le "soutien massif" reçu, un moyen de "restaurer la trésorerie" des TPE-PMI et ETI de l'alimentation et de "moderniser les process de fabrication".
FNSEA
Avec un milliard d'euros dédié à l'agriculture, le plan est une "première satisfaction" pour la FNSEA, qui estime que la crise a "mis en lumière l'enjeu de la souveraineté alimentaire". "Nous serons extrêmement vigilants à la traduction du plan de relance dans les faits", prévient toutefois la première organisation des agriculteurs.
Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih)
Pour l'Umih, le plan est "une déception": il "donne l'impression que le gouvernement ne prend toujours pas la vraie mesure de la crise que notre secteur traverse et qui, actuellement, n'est toujours pas derrière nous".
L'organisation réclame des "mesures complémentaires", telles que la prolongation du dispositif d'activité partielle et des exonérations de charges.
Confédération CGT
"Toutes ces aides - ça fait beaucoup de milliards - ne sont pas associées à des contreparties, on donne des sous et on verra ce qui se passe", a regretté sur France 2 son numéro un Philippe Martinez, déplorant également l'absence d'annonces pour les salariés de "la deuxième ligne" comme les caissières et les aides à domicile.
Confédération FO
Son responsable Yves Veyrier a regretté sur RTL qu'en général les plans de relance ne sont "jamais conditionnés à l'emploi". "Jamais ce n'est mesuré, jamais ce n'est contrôlé, a fortiori pas sanctionné". Il a également estimé que "la question du salaire doit faire partie du plan de relance", appelant à ce qu'on "n'oublie pas les salariés de la +deuxième ligne+".
Confédération CFDT
Elle pointe "les marges de manoeuvre importantes données aux entreprises (qui) engagent leur responsabilité en termes de préservation de l'emploi, de transition écologique, de partage des richesses et de dialogue social" et réclame en entreprise des avis du comité social et économique (CSE) "sur l'utilisation des aides publiques pour garantir qu'elles seront bien investies (...) dans la transition écologique et l'emploi de qualité".
Confédération CFTC
Elle estime que le plan de relance est "sur la bonne voie, mais trop peu équilibré, ciblé et conditionné". Elle regrette notamment qu'il soit "quasi-exclusivement axé vers les entreprises" et qu'il n'impose pas d'obligations à celles qui bénéficieront d'aides. La CFTC demande "que la première condition pour obtenir des aides soit la création effective d'emplois, ou a minima le maintien de l'emploi".