Les cœurs des métropoles moins dynamiques depuis le Covid, selon une étude

"Les dynamiques des indicateurs retenus montrent des signes de ralentissement dans les pôles des métropoles quand les autres territoires, en particulier les couronnes des métropoles et des villes moyennes affichent des taux de croissance supérieurs à la moyenne nationale", relèvent les auteurs.

Les petites villes et communes rurales voient elles leur situation "s'améliorer", même si la hausse des prix de l'immobilier y reste inférieure à la moyenne nationale.

Faute de données récentes issues du recensement, l'étude s'appuie sur l'analyse des inscriptions scolaires de la maternelle au lycée, ainsi que sur l'évolution des prix de l'immobilier.

Si l'hypothèse d'un flux massif de déménagements depuis les métropoles vers les campagnes est invalidée, "on observe bien des mouvements significatifs au départ de certains pôles de métropoles à destination de villes proches ou plus lointaines", notent les auteurs.

Ce mouvement "semble correspondre à une accentuation de processus plus anciens de +desserrement+ métropolitain et de renouveau rural", ajoutent-ils.

L'analyse des indicateurs fait ressortir deux groupes de territoires: d'une part les couronnes des villes moyennes et métropoles (hors Paris) qui affichent "toutes des valeurs positives", et d'autre part les pôles de toutes les métropoles qui affichent "des valeurs toutes négatives".

Côté emploi, on assiste à un "net renversement de tendance" dans les plus petites villes, qui détruisaient de l'emploi avant la crise du Covid.

Sur le plan géographique, une carte révèle qu'il n'y pas "d'effets régionaux apparents" de l'attractivité territoriale, avec des évolutions positives ou négatives également réparties sur tout l'Hexagone.