Avec une hausse significative de 35% au troisième trimestre, le secteur connaît une belle évolution. Les terrains dédiés à la logistique se font rares. Les prix ont même été multipliés par 3 en douze mois sur certains secteurs et les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an. Autre fait marquant de ce trimestre : le retour des opérations de très grande taille, supérieures à 50 000m2.
Zoom sur un marché qui a su rebondir après la crise sanitaire et qui, selon les régions, annoncent des résultats bien au-delà des prévisions initiales.
Le 3ème trimestre confirme une belle année pour le secteur de la logistique en France
Si le contexte économique est revenu plus ou moins à la normale, il en ressort tout de même quelques spécificités :
- Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché : ils réalisent à eux seuls plus de 65% des transactions sur les immeubles existants.
- La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s'accélère : il n'y a plus de terrain de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l'hexagone. Les prix des terrains dédiés à la logistique ont donc été multipliés par 3 sur certains secteurs.
- Les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an.
- Les taux de capitalisation prime sont proches de 3,5%.
EOL confirme sa place d'acteur de référence du secteur
En 2021, EOL comptabilise 2 479 000 m² de surfaces placées pour 93 transactions et ce, en l'espace de 9 mois seulement. Des chiffres à peu près équivalents à 2019 (2 449 000 m² pour 85 transactions) contre 1 818 000 m²pour 65 transactions en 2020.
En France, au global, EOL a conclu 570 000 m2 de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110 000 m2 pour le compte de La Redoute à Cambrai (59)
En Europe, Après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20ha en Pologne pour y développer un site de plus de 40 000 m2 pour l'un de ses clients français.
EOL accélère la décarbonation des entrepôts
EOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd'hui d'accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. Avec l'application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.
Le marché en régions
La région des Hauts-de-France :
La région des Hauts-de-France bat un record historique avec près de 880 000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français) pour seulement 25 transactions (en l'espace de 9 mois).
Le choix politique d'accueillir des opérations logistiques de grande taille aboutit à des résultats exceptionnels et la stratégie « logistique friendly » de cette région s'est avérée très pertinente. Cela lui a permis d'attirer des projets d'envergure, notamment 2 opérations de plus de 100 000m2 pour le compte de SEB et de La Redoute.
« Nous estimons que la logistique aura créé dans cette région plus de 2500 emplois au cours des 9 premiers mois et généré un investissement privé de plus 500 millions d'euros » indique Laurent Sabatucci - directeur associé, fondateur EOL.
Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) :
- Très forte tension sur l'offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%).
- Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clefs en main ont été commercialisés.
- Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.
Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) :
- Un rebond important au 3ème trimestre.
- Une baisse continue du taux de vacance (4%).
- Des loyers en hausse.
- A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.
Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) :
- L'activité reste très soutenue en Centre Val de Loire. Ce secteur est devenu plus important que Marseille ou Lyon.
- Le nombre d'opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.
- Le taux de vacance est stable.
- Les loyers sont en hausse modérée
Le marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) :
- Peu de transactions et très peu d'offres disponibles dans un marché sous tension.
- Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées.
Le marché en Occitanie (Toulouse) :
- Un marché devenu marginal compte tenu du manque d'offres disponibles et du peu de transactions.
- Un taux de vacance toujours en baisse.