De l'ombre à la lumière
Piliers du mouvement graffiti et du street-art en France, le collectif VLP (Vive La Peinture) est fondé en 1983 par Michel Espagnon (Beaux-Arts, Paris) et de Jean Gabaret (Université Saint Charles, Paris).
Après s'être rencontrés dans une soirée rock au coeur des catacombes parisiennes, les deux artistes s'associent pour peindre ensemble et investir les palissades de chantiers du Trou des Halles et de Beaubourg, à l'aide de bombes et des peintures industrielles, avec des personnages hauts en couleurs et forts de sens.
Car ces deux jeunes artistes souhaitent avant tout que leurs oeuvres donnent à réfléchir, en faisant souvent écho à l'Histoire de l'art et placent la peinture comme matériau phare de leur activité.
Aujourd'hui, ils oeuvrent toujours, exposent leurs travaux dans des galeries d'art et réalisent également des performances. A l'image de Zuman Kojito, leur personnage emblématique, leurs oeuvres aux thématiques variées sont souvent chargées d'humour, et questionne le passant sur sa personne et le monde dans lequel il évolue.
30 ans après leurs débuts dans le même quartier, les deux artistes vont réaliser une fresque de 108 m² sur le mur d'un immeuble face au centre Beaubourg, à l'angle de la rue Quincampoix et de la rue Aubry le Boucher, en plein coeur de Paris.
La fresque, réalisée sur deux pignons contigus, reprend les personnage du Collectif, dont le Zuman emblème du duo. Loin d'être un aboutissement, « […] cette fresque, c'est la continuité de notre travail », précise Michel Espagnon.
Une fresque, une multitude de personnages
Le pignon de la rue Aubry le Boucher présente un Zuman tout en mouvements. Il apparait comme dansant, guitare à la main, libre de ses gestes, tout comme le serpent et le chien qui l'accompagnent. Le personnage cite, dans une bulle « Ceci n'est pas un graffiti », qui fait en réalité un double clin d'oeil. Le premier en écho à Magritte et son tableau « Ceci n'est pas une pipe » et qui donne à réfléchir sur l'art et sa représentativité. Le second clin d'oeil est fait directement à l'oeuvre du pignon voisin, qui elle, est bien plus qu'un graffiti : une oeuvre sur la liberté de l'Homme.
Côté rue Quincampoix, quatre personnages fidèles aux oeuvres des VLP se retrouvent et gravitent sur des points de couleurs vives, chères aux artistes.
Tous ces personnages, portés par Zuman symbolisent ensemble la liberté de l'être humain, tout comme celle des artistes. La peinture prend tout son sens et vient ici ancrer le message de l'art dans la réalité, pour se rendre accessible à tous.
Zolpan, c'est plus que de la peinture
Convaincu par le projet, ce sont surtout ses valeurs de liberté qui ont poussé le groupe Zolpan à devenir partenaire. Depuis 50 ans, Zolpan conçoit et fabrique des peintures pour protéger, isoler et embellir les bâtiments collectifs et individuels, en intérieur et en extérieur, aussi bien en travaux neufs qu'en rénovation.
Zolpan, c'est environ 1 000 collaborateurs qui mettent leur expertise au service de leurs clients professionnels et particuliers à travers un réseau de près de 150 points de vente pour apporter les solutions les plus adaptées à leurs besoins pour réussir des chantiers de haute qualité.
Premier fabricant de peinture à obtenir le Label Lucie pour son engagement en termes de développement durable et de responsabilité sociétale des entreprises, Zolpan porte au quotidien les valeurs d'égalité et de respect, envers es clients mais également au niveau de ses collaborateurs.
Pouvoir participer à l'embellissement de ce mur à proximité du Centre Beaubourg est une sorte de symbole pour Zolpan qui travaille quotidiennement avec son service Recherche et Développement, à l'élaboration de produits pour la protection et la décoration des bâtiments. Zolpan tient par ailleurs à remercier Daniel Boulogne pour sa confiance renouvelée sur ce projet, puisqu'il avait déjà sollicité le groupe Zolpan pour la réalisation de la fresque monumentale de Jean-Marie Perret sur la centrale nucléaire de Cruas (07).
www.zolpan.fr