"A l'issue d'une consultation de l'ensemble de ses fédérations et unions départementales, la direction confédérale de la CGT a décidé de signer l'accord Agirc-Arrco", annonce le syndicat dans un communiqué.
La CGT précise toutefois que "cette signature s'accompagne d'une lettre de réserve sur la question du rendement et du taux de remplacement des futur.es retraité.es qui, du fait des accords précédents, seront pénalisés par des pensions toujours plus éloignées du salaire de fin de carrière".
La CFDT, FO et la CFTC, qui représentent à eux seuls une majorité des salariés du secteur privé, avaient rapidement annoncé après la conclusion de l'accord qu'ils le signeraient, lui permettant ainsi de s'appliquer.
La CFE-CGC a également annoncé qu'elle avalisait l'accord.
Côté patronal, le texte a été endossé par le Medef, majoritaire à lui tout seul avec une part de représentativité de 60%, mais pas par la CPME ni par l'U2P (artisanat et professions libérales) dont des demandes sur les petites pensions n'ont pas été prises en compte.
Le gouvernement avait l'intention de ponctionner le régime Agirc-Arrco pour financer l'équilibre de l'ensemble des régimes de retraite, mais a finalement reculé cette semaine, après une levée de boucliers des partenaires sociaux.
L'exécutif leur a toutefois demandé d'utiliser une partie des excédents de l'Agirc-Arrco pour améliorer les petites pensions.