"La Chine s'oppose fermement au dénigrement et à l'affaiblissement de la coopération (autour) des Nouvelles Routes de la soie, et s'oppose à la confrontation et à la division", a déclaré Wang Wenbin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'un briefing régulier.
Le porte-parole n'a pas souhaité commenter directement la décision de l'Italie mais a souligné que plus de 150 pays participent à ce projet, lancé en 2013 sous l'impulsion du président Xi Jinping, ce qui en fait "la plus grande plateforme de coopération dans le monde".
Il a rappelé que l'Italie avait envoyé en octobre des représentants au forum des Nouvelles Routes de la soie à Pékin, une preuve selon lui de "l'énorme attrait" et de "l'influence mondiale" du projet.
L'Italie s'est retirée de l'accord controversé avec la Chine sur les Nouvelles Routes de la soie, quatre ans après l'avoir intégré, a indiqué mercredi une source au sein du gouvernement de Giorgia Meloni.
Attendue depuis plusieurs mois, la décision de quitter ce projet pharaonique d'infrastructures maritimes et terrestres a été communiquée à Pékin il y a quelques jours, selon le quotidien italien Corriere della Sera.
Rome s'est retirée de manière à "maintenir ouvertes les voies du dialogue politique", a indiqué à l'AFP la source gouvernementale.
Sans confirmer directement la nouvelle, le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a déclaré mercredi que l'Italie cherchait à "relancer le partenariat stratégique" avec Pékin.
En 2019, l'Italie, ployant sous le poids de sa dette publique, est devenue le seul pays du G7 à participer à ce programme d'investissements massifs de Pékin, décrit par ses opposants comme un cheval de Troie destiné à obtenir une influence politique.
Cet ambitieux projet d'un montant de 2.000 milliards de dollars vise à améliorer les liaisons commerciales entre l'Asie, l'Europe, l'Afrique, et même au-delà par la construction de ports, de voies ferrées, d'aéroports ou de parcs industriels.
Ce programme est aussi critiqué à l'international pour l'endettement dangereux qu'il fait peser sur des pays pauvres.