Avec l'arrivée de la LGV qui met Bordeaux à 2H00 seulement de Paris, l'attractivité de la métropole bordelaise s'est encore renforcée. Déjà plébiscitée pour son dynamisme et sa qualité de vie, la région séduit donc de plus en plus les investisseurs et les propriétaires occupants, tous à la recherche du lieu « idéal » pour trouver le bien immobilier qui répondra à leurs objectifs et à leurs besoins... « En réalité, les acheteurs ont anticipé l'arrivée de la LGV et plus de 6000 nouveaux logements ont été construits en 2016, souligne Pierre Vital d'ID&AL Groupe. On constate d'ailleurs que toutes les communes qui sont à proximité de la ligne LGV ou d'un bassin d'emplois comme Arcachon ou Mérignac, par exemple, en profitent. Il faut dire que les prix au coeur de Bordeaux demeurent très élevés et qu'il est plus rare d'y trouver des biens répondant aux attentes d'aujourd'hui... On est plutôt dans l'ancien. Alors, bien entendu, dès qu'un nouveau programme voit le jour, l'offre est de qualité avec de belles prestations et des surfaces extérieures généreuses et là les produits partent très vite. »
Investisseur ou propriétaire occupant : à chacun ses attentes
Et quand on les interroge sur les nouvelles attentes des acheteurs en matière de logement, les deux fondateurs et dirigeants d'ID&AL Groupe sont unanimes : les propriétaires se montrent de plus en plus exigeants... « Il faut toutefois différencier les futurs propriétaires occupants des investisseurs. En effet, pour ces derniers, trois critères sont prioritaires : la proximité du tram, la présence de commerces et la distance par rapport au centre de Bordeaux. C'est différent pour ceux qui font l'acquisition de leur résidence principale. Bien entendu, ils vont être sensibles au prix proposé. Et, à ce titre, le taux de TVA réduit à 5,5% pour les zones ANRU, ainsi que le PTZ sont un véritable plus. Mais ils vont également porter une attention particulière à la qualité des prestations, à la surface des espaces extérieurs, qu'il s'agisse d'une terrasse ou encore d'un balcon ainsi qu'aux services complémentaires qui peuvent être proposés par la résidence. »
Plus de services pour une meilleure qualité de vie au sein des résidences
Car, aujourd'hui, on ne peut plus se contenter de proposer un bien sans penser à son environnement et au programme dans son ensemble... « C'est la manière de vivre au sein même de la copropriété qui est repensée, indique Edouard Myon. D'où le développement de services partagés dans les résidences. Cela peut être la création d'une Maison d'Assistante Maternelle (MAM), d'un jardin potager collectif sur le toit ou encore l'aménagement d'un atelier de bricolage mis à la disposition des résidents. Le prix du m2 dans le neuf étant relativement élevé, l'idée est de capitaliser sur les pièces qui vont être utilisées tout le temps et de mutualiser les besoins « ponctuels » entre les copropriétaires en proposant des espaces collectifs communs. C'est, par exemple, ce que nous avons fait, à Bègles, dans le cadre de notre projet Origami avec la création d'une salle des fêtes mise à la disposition de la copropriété. En apportant de « l'innovation » dans les lieux de vie cela nous permet également de nous différencier par rapport aux autres promoteurs immobiliers. »
À l'heure des logements évolutifs et connectés
Cette recherche de différenciation et d'innovation est d'ailleurs l'une des « marques de fabrique » d'ID&AL Groupe... Dans la conception et l'organisation de la résidence comme dans l'agencement même des appartements ou des maisons de ville. « Nous cherchons à nous adapter aux nouvelles attentes des propriétaires mais également à l'évolution des modes de vie, précise Pierre Vital. Avec, par exemple, des logements évolutifs ou modulaires qui permettent de facilement gagner un espace de vie en plus ou de changer la destination d'une pièce. Des solutions qui répondent aux besoins des familles recomposées qui accueillent un enfant un week-end sur deux ou à celles devant héberger un parent plus âgé. De la même manière, le développement du télétravail qui concerne 12% des actifs aujourd'hui et 30% d'ici 10 ans, oblige les promoteurs à penser les logements « autrement. » La connectivité des logements est également un enjeu. Au service de la qualité de vie, elle permet de piloter son logement à distance ou encore de mieux maîtriser ses consommations. Là encore, ID&AL Groupe travaille sur cette question et a noué un partenariat pour installer un pré-câblage des appartements du programme Héritage Saint-Michel à Bordeaux. »
Plus de souplesse pour plus d'innovation ?
Pour autant, les promoteurs doivent aujourd'hui composer avec des règles d'urbanisme particulièrement strictes qui sont parfois un « frein » à l'innovation comme l'explique Edouard Myon... « Aujourd'hui, la réglementation est particulièrement stricte concernant la superficie des logements et le nombre de places de parking, par exemple. Alors, l'idée n'est pas de tout bouleverser. Mais pourquoi ne pas imaginer pouvoir accorder aux promoteurs une certaine souplesse quand ils font le choix d'apporter aux résidents une innovation en terme de prestations ou de services. Un exemple : on sait que la construction de places de parking est une contrainte forte qui pèse sur le coût des programmes. Or, avec le développement de l'offre de transports en commun et le temps limité pendant lequel on se sert de sa voiture au regard de ce qu'elle coûte, la mise à disposition de services d'auto-partage pourrait être une alternative avantageuse pour tous. Elle permettrait de modérer à la baisse le nombre de places de stationnement. Il existe déjà, d'ailleurs, de telles dérogations lorsqu'on construit des logements sociaux près d'un axe de tram... Alors pourquoi ne pas étendre cette possibilité au privé ? »