Un Village olympique quasi prêt
Le plus gros chantier de la Solideo, avec 2.800 logements à livrer, soit près de 14.250 lits, basé au nord de Paris à cheval entre Saint-Denis, Saint-Ouen et l'île Saint-Denis, proche de la Seine. La fin officielle des travaux a officiellement été sifflée le 31 décembre. Reste une période de réserve de deux mois pour les bâtiments, avec une livraison prévue aux organisateurs le 29 février, le temps de vérifier leur fonctionnalité et de soulever d'éventuels problèmes.
Mais, la Solideo n'a pu échapper à quelques retards dans ce chantier pharaonique. La partie sur l'Ile-Saint-Denis, où 500 lits doivent être livrés, ils ne le seront pas le 1er mars, "mais quelques semaines plus tard", a reconnu le patron de la Solideo Nicolas Ferrand lors d'une audition au Sénat le 17 janvier. "Mais nous ne sommes pas inquiets", a-t-il dit face aux parlementaires, assurant que pour 85% des ouvrages, les travaux étaient terminés au 31 décembre 2023.
Le Centre Aquatique Olympique (CAO) en avance
Sans doute la meilleure nouvelle pour la Solideo, car le chantier devrait même être terminé "avant la date prévue". La date d'inauguration avait été fixée au 19 avril 2024 avec, là encore, la remise des clés aux organisateurs, mais la Solideo table maintenant sur "fin mars 2024".
"Là on est vraiment bien, pour un bâtiment qui risque d'être le plus marquant de l'héritage des JO", assure-t-on à la Solideo. Les 5.000 places de spectateurs prévues pour les épreuves de natation artistique, plongeon ou water-polo, dont 2.500 dans des tribunes temporaires, sont installées, et les premiers essais de mise en eau ont débuté. "Il s'agit de vérifier la structure et son étanchéité", selon la Solideo.
Pas de souci pour l'Arena Porte de la Chapelle
Compte tenu d'un retard de trois mois pris en 2022, la livraison prévue à l'été 2023 a été fixée à janvier 2024, délai qui sera tenu. La salle, qui accueillera notamment les épreuves de badminton, est quasiment terminée. "Le parquet a été posé et l'ensemble des tribunes est installé", assure-t-on à la Solideo.
Cette salle sera dans un premier temps utilisé par la Ville de Paris, avant d'être remis aux organisateurs des JO. Un match du Paris-Basketball, lequel deviendra le club résident dans cette salle qui pourra accueillir jusqu'à 8.000 personnes pendant les JO, est d'ailleurs programmé le 11 février. La remise des clés au Cojo est prévue pour la fin avril.
Grand Palais, piscine de Colombes... sous surveillance
Pour le Grand-Palais éphémère, situé au bout du Champ de Mars, qui doit notamment accueillir les épreuves de judo et de lutte, le calendrier est extrêmement serré. Nicolas Ferrand a assuré le 19 janvier que la date de mise à disposition du 19 avril était maintenue. "Il y a eu un effort extrêmement important", a-t-il expliqué pour que le Grand Palais soit "opérationnel pendant les jeux".
L'autre site sous surveillance se situe à Colombes où la piscine doit servir de site d'entraînement pour la natation synchronisée. Elle devrait être livrée "début juin" selon la Solideo, pour un chantier qui a connu "beaucoup de péripéties", a reconnu Nicolas Ferrand.