En France, 43% des 18-24 ans pour 60% des plus de 55 ans considèrent le développement de l'hydrogène comme essentiel pour le futur de l'économie ; 37% des Français connaissent les types d'emplois et possibilités de formations qu'offre le secteur de l'hydrogène ; Seulement 20% des Français sont enclins à poursuivre une carrière dans le domaine des énergies renouvelables.
Des Français convaincus - mais moins que leurs voisins européens - du caractère essentiel du développement de l'hydrogène pour le futur de l'économie
Si 53% des Français affirment que le développement de l'hydrogène est essentiel pour le futur de l'économie, les Autrichiens se montrent plus convaincus avec 67% de répondants, ainsi que les Allemands (64%) et les Suisses (63%).
Seulement 45% des Français de 25-34 contre 65% des Autrichiens, 60% des Allemands et 55% des Suisses de cette tranche d'âge répondent positivement à la question « Pensez-vous que le développement de l'hydrogène soit essentiel pour le futur de l'économie ? ».
Cette préoccupation est plus marquée auprès des plus de 55 ans, en France comme dans les autres pays. En Allemagne, la tranche des jeunes de 18-34 ans répond légèrement moins positivement que leurs aînés avec 60% de répondants (contre 67% pour les plus de 55 ans), mais l'écart se creuse entre ces deux tranches d'âge chez les Français, avec seulement 45% de 18-34 ans qui répondent positivement, contre 60% des plus de 55 ans. En Suisse, le taux de répondants de plus de 55 ans bondit à 74% et 73% en Autriche.
Les Suisses et les Autrichiens de plus de 55 ans sont ainsi les plus convaincus du caractère essentiel du développement de l'hydrogène pour le futur de l'économie que les habitants des autres pays, toutes tranches d'âge confondues. Ce sont les Français de 18-24 ans qui affichent le taux de répondants le plus bas, avec seulement 43% de répondants.
Les Français et les Allemands déclarent être peu informés des emplois ou opportunités de formations qu'offre le secteur des énergies renouvelables
Il y a encore du chemin à parcourir pour porter à la connaissance des citoyens, notamment des Français et des Allemands, de l'ensemble des opportunités professionnelles que propose le secteur des énergies renouvelables. En effet, 63% des Français et 60% des Allemands, pour 49% des Suisses et des Autrichiens, affirment ne pas être au courant des types d'emplois et des opportunités de formations dans ce secteur.
Les étudiants, avec 62% de répondants français et 59% d'allemands, sont parmi les plus avisés. En France, c'est la tranche d'âge des 18-24 ans avec 60% de répondants qui est le plus au courant, nettement devant les autres tranches d'âge, dont moins de 40% déclarent être informés des opportunités dans ce secteur (on descend à 39% pour les 25-34 ans). En revanche, en Allemagne le niveau d'information diminue avec l'âge, mais l'écart est moins marqué, car près de la moitié des Allemands se disent informés entre 18 et 44 ans, pour descendre à environ un tiers après 45 ans.
Les Français et les Allemands peu enclins à faire carrière dans le domaine des énergies renouvelables
Le domaine des énergies renouvelables reste encore peu attractif professionnellement, certainement du fait du manque de connaissance des opportunités qu'il offre. En effet, seulement 20% des Français et 23% des Allemands seraient intéressés à poursuivre une carrière dans le secteur des énergies renouvelables, contre 30% des Suisses et des Autrichiens.
Le taux de répondants chute naturellement auprès des plus de 55 ans, mais il n'y a pas de gros écarts de taux de répondants entre les tranches d'âge en-dessous de 55 ans, mis à part en Autriche où l'écart est légèrement plus marqué car on passe de 40% de répondants sur la 18-34 ans à 34% pour les 35-54 ans.
Avec 26% de répondants, les habitants de la région parisienne se montrent plus intéressés que les Français habitant en province. Une tendance qui s'observe aussi en Allemagne, avec 29% de répondants vivant Berlin, un taux supérieur à l'ensemble des régions, notamment dans le Nord-Est avec seulement 10% d'intéressés. Même constat de centralisation en Suisse, où les habitants de Zurich (37%) et du Nord-Ouest (38%) du pays se montrent plus intéressés à poursuivre une carrière dans le domaine des énergies renouvelables (seulement 22% en Suisse centrale).
En revanche, en Autriche, l'attrait pour une carrière dans le domaine des énergies renouvelables est moins centralisé. Ce sont les habitants de la région du Tyrol (40%) et de Styrie (41%) qui se montrent plus intéressés, tandis que dans la capitale, à Vienne, le taux descend à 34%.
“Les énergies renouvelables comme l'hydrogène sont la clé des emplois du futur. Nous devons plus que jamais former, informer et éduquer plus, et c'est une tâche transnationale, comme le montre de manière implacable cette nouvelle étude”, conclut Marc Becker, Président du Pôle Véhicule du Futur.