« Passion et expertise constituent l'ADN du Groupe Mercure, un ADN enrichi par l'alliance avec Forbes Global Properties permettant à toujours plus de clients de s'offrir l'exception et de réaliser leurs rêves » déclare Olivier de Chabot-Tramecourt, Directeur général du Groupe Mercure.
Le Groupe Mercure a entamé 2020 dans la dynamique amorcée fin 2019, enregistrant un volume de transactions représentant 30% du volume total de 2019. Le premier confinement a interrompu cet excellent démarrage même si la digitalisation des conseils et des services a permis de maintenir la relation avec la clientèle. Le déconfinement s'est accompagné d'un rebond spectaculaire avec des biens vendus sans négociation et avec très peu de conditions suspensives. Le 2ème confinement intervenu au mois de novembre a entrainé un nouveau repli, avec des acquéreurs en moins grand nombre mais aux projets plus aboutis contribuant ainsi au rééquilibrage entre l'offre et la demande.
Au total le Groupe Mercure a réalisé plus de 250 000 000 euros de transactions en 2020. Le Groupe détient toujours 80% de l'offre de châteaux en France avec 474 biens en portefeuille (+10% par rapport à 2019) et vend 1 château sur 3 dans l'hexagone, ce qui représente pas moins de 4755 châteaux vendus en 2020.
Le Groupe Mercure touche essentiellement une clientèle CSP+ dont les 2/3 sont assujettis à l'IFI. Le fait marquant de 2020, c'est le décrochage de la clientèle étrangère. Dans le Groupe, les investisseurs étrangers ont représenté 22% du chiffre d'affaires contre 31% en 2019 et 17% des ventes contre 22% en 2019. A l'inverse,les restrictions de circulation imposées par le Covid, ont poussé la clientèle française qui faisait auparavant le choix de l'étranger pour l'achat d'une résidence secondaire,à se reporter sur le marché français.
2020 ou le rééquilibrage vers le rural sous toutes ses formes
Crise sanitaire, développement du télétravail et quête d'authenticité ont fait repartir le marché rural après 12 années délicates. Conséquence du premier confinement, les centre villes ont perdu de leur superbe au profit de la périphérie, moyen de gagner de la surface et un extérieur (terrasse ou jardin).
Alors que les transactions pour un usage touristique ont subi un coup d'arrêt, le marché de la résidence secondaire connait un regain d'activité avec une augmentation d'acquisitions de 6% pour le Groupe Mercure en 2020. Cet attrait pour les résidences secondaires s'accompagne d'une évolution des usages du strictement secondaire (vacances et week-end) au semi principal. Facilitée par le développement du télétravail, cette nouvelle manière d'investir le secondaire reste néanmoins conditionnée à la localisation (moins de 2h du lieu de travail) et à l'accès aux services (commerces, moyens de transport etc...).
Sur le marché des biens de prestige et de caractère, les zones situées dans un cercle de 200km autour de Paris et de 100km autour de Lyon ont vu leur cote augmenter. Normandie et Centre Val de Loire ont ainsi bénéficié de l'effet Covid et de leur relative proximité avec la capitale. La Nouvelle Aquitaine attire aussi bien les bénéficiaires du télétravail que les nouveaux retraités tandis que l'Occitanie attire pour sa douceur de vivre à des prix inférieurs à ceux de la Côte d'Azur. Enfin les zones situées à proximité des axes TGV, Bordeaux, Nantes, Rennes et Vannes sont très recherchées.
Et un marché urbain plus contrasté
Les centres-villes des grandes villes (Lyon, Toulouse, Bordeaux) souffrent toujours d'une pénurie de biens à vendre. Néanmoins,en provoquant une forme d'attentisme chez les acquéreurs la crise sanitaire a rendu les vendeurs plus réticents et davantage enclins à revoir à la baisse leurs prétentions.
A Paris, le marché reste dynamique et l'écart se réduit entre l'offre et la demande (6% contre 10 à 15% auparavant).
Le marché des châteaux reprend des couleurs tout en restant qualitatif
Fort de sa qualité de leader sur ce marché de niche, le Groupe Mercure a constaté l'attrait créé parle confinement et l'appel du large sur ce type de biens.
Sur un marché qui avait été très impacté en 2008, les prix se sont tenus. Le rapport de force s'est même parfois inversé du côté des vendeurs et la cote des châteaux à proximité des métropoles a augmenté. (15km des grandes villes, 100km de Paris).
En 2021, les perspectives s'annoncent encourageantes mais fragiles compte tenu du contexte sanitaire
En 2020, la pierre a plus que jamais montré qu'elle conservait sa valeur refuge et la tendance ne devrait pas s'inverser cette année, soutenue par des taux toujours bas et un regain d'intérêt pour les investissements en France.
Le marché devrait se maintenir au premier trimestre dans le prolongement de la fin d'année 2020. Cependant les doutes sur la situation économique et la perte de confiance dans l'avenir pourraient à terme ralentir le marché tout comme la pression fiscale sur le foncier liée aux réformes de la fiscalité locale mais aussi au « quoi qu'il en coûte » qu'il faudra bien financer. En outre les incertitudes sur la clientèle étrangère si elles devaient perdurer, auront des conséquences sur les prix de certains biens. Enfin la frilosité des vendeurs en diminuant l'offre de biens pourrait bien contribuer à gripper le marché.