Afilog crée un indicateur carbone pour mesurer l’empreinte carbone des bâtiments logistiques et industriels

Un nouvel outil pour mesurer et suivre l’évolution de l’impact carbone de l’immobilier logistique et industriel

Fédérant 130 adhérents des secteurs logistique, industriel, immobilier et des acteurs publics, Afilog s’est engagée dès 2021, à travers la Charte d’engagements réciproques avec l’Etat, en faveur d’un développement pérenne et responsable du secteur. Plusieurs chantiers ambitieux ont été engagés pour favoriser la transition écologique d'acteurs essentiels au fonctionnement de l’économie réelle : sans logistique pas d’agriculture, pas d’industrie, pas de commerce.

Aujourd’hui, Afilog propose la mise en place d’un indicateur carbone reflétant l’empreinte des bâtiments logistiques sur tout le cycle de vie et permettant de suivre son évolution dans le temps. Cet indicateur permettra de construire une “échelle carbone” pour évaluer les entrepôts les uns par rapport aux autres, dans une logique de valorisation des actifs.

L’originalité de cet indicateur, élaboré de concert avec Systenza Energie, Payet et Enorka, après un travail exploratoire confié au CSTB en 2021, permet de prendre en compte à la fois la construction, l’exploitation, les rénovations, et la déconstruction du bâtiment dans un indicateur unique. Il peut être utilisé pour les bâtiments neufs et ceux en cours d’exploitation, à travers la prise en compte des consommations réelles.

L’indicateur permet de comparer les différents actifs sur une “échelle carbone” unique, et de suivre dans le temps l’évolution de leur performance carbone. Il servira de base pour une évaluation globale de l’empreinte carbone du parc logistique français et surtout, permettra à la profession de se doter d’un plan de progrès dans le temps, avec des objectifs quantifiés et mesurables, et une trajectoire parc à l’horizon 2050.

Sa mise en œuvre simple s’appuie sur les référentiels reconnus dans la profession : la RE2020 pour le volet construction et rénovation ; le décret tertiaire pour le volet exploitation. L’outil répond aux standards techniques européens et pourra être utilisé dans d’autres marchés européens.

Pour Claude Samson, président d’Afilog : « C’est avec une grande satisfaction que je salue la mise en place de l’indicateur carbone logistique, couvrant à la fois les aspects construction et exploitation. Notre profession est depuis longtemps en attente d’une jauge unique lui permettant de mesurer l’impact carbone de ses actifs, de les comparer entre eux, et de suivre leur progression dans le temps, sur tout le cycle de vie, pour le neuf comme pour l’existant. Nous nous attelons désormais à la deuxième étape de notre travail, l’évaluation du parc, et la construction d’un plan de progrès dans la durée. Notre but est simple : que la profession logistique démontre par son action qu’elle prend toute sa part dans l’effort collectif visant à réduire la consommation d’énergie, et l’empreinte environnementale dans notre pays. Espérons que cet indicateur, innovant à bien des égards, servira d’inspiration pour l’ensemble de la profession immobilière ! »

Une filière engagée dans la transition énergétique, la décarbonation et la sobriété des usages

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans une démarche de réflexion et d’engagements de la filière pour mener ses activités de manière plus sobre et résiliente et contribuer à l’effort de décarbonation et de transition énergétique. Après la Charte d’Engagements Réciproques signées avec l’Etat en 2021, les adhérents d’Afilog se sont engagés en 2023 à installer 5 millions de mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur les entrepôts logistiques d'ici à 2028, générant plus de 1300 gigawattheures par an, afin d’étendre l’usage des bâtiments, du stockage à la production d’énergie.

En mars 2024, Afilog a mis en place, conjointement avec l’Union TLF, France Supply Chain et le Club Demeter, une charte organisant le partage des responsabilités entre propriétaires et locataires pour la mise en œuvre du décret tertiaire, visant à améliorer la performance énergétique du parc de 90 millions de m2 d’entrepôts logistiques.