Le Connector est un passage hors-sol entre les terminaux A et B de l'aéroport de Bruxelles en Belgique. Auparavant, ces deux quais étaient reliés l’un à l’autre par un tunnel souterrain de 270 mètres de long. Le trajet se faisait alors dans l’obscurité et l’on devait emprunter de nombreux escaliers, escalators et ascenseurs. Il est facile de comprendre pourquoi les passagers ne l’appréciaient pas. Le contraste entre le Connector et ce précédent passage est énorme.
Un défi tout d’abord esthétique
Le bâtiment est ouvert et baigné par la lumière du jour grâce à sa façade en verre. Le mur comportant les portes d'entrée, entièrement fait de verre lui aussi, est incliné à un angle de huit degrés pour éviter la réflexion des signaux radar. Le plafond incurvé 300C de Hunter Douglas est en accord avec l’esthétique du toit, dont la forme rappelle celle d’un coquillage. En plus de cela, le plafond Hunter Douglas est amovible : cela rend les systèmes cachés dans le plafond, comme l'éclairage ou les extincteurs automatiques à eau, faciles à atteindre pour les travaux d'entretien.
Selon Pieter van Rees, directeur marketing du secteur Europe chez Hunter Douglas, « le rôle des aéroports a beaucoup changé au fil des ans. Avant, ce n'était qu'une zone d'attente où vous restiez jusqu'à ce que vous puissiez embarquer. Aujourd'hui, l'ensemble de l'installation est plus commercial, avec par exemple des services de restauration et de shopping visant à donner aux visiteurs un moment plus agréable ».
Le plafond 300C de Hunter Douglas a donc été conçu pour répondre aux exigences esthétiques et acoustiques de l'aéroport de Bruxelles. Les zones de plafond ne sont pas uniquement larges de 15 mètres et longues de 50 mètres, mais elles sont aussi incurvées, pour être en accord avec la forme si particulière du toit. Cette conception de l'agence d'architecture CTHM (Chapman Taylor - Agence Happold - MOSS), a été proposée pour que les passagers ne se sentent pas dépassés par l'imposant bâtiment. « Le point de plafond le plus bas est à environ 9 ou 10 mètres du sol», déclare l'architecte Erwin Persoons. Seule exception, au niveau des contrôles de sécurité, où une réplique d’aile d’avion de 90 mètres de long a été installée pour réduire la hauteur sous plafond. « L'aile est suspendue à une hauteur de 2,7 mètres, juste au-dessus de la tête des passagers. À partir de là, le plafond augmente progressivement en hauteur jusqu'à un maximum de 16 mètres. »
« Ce fut tout un défi d'installer le plafond à cette hauteur », ajoute le chef de projet Thomas Vanderper de la société d’installation Genisol Projects à Gand.
Mais également un défi acoustique
Hunter Douglas a crée le plafond 300C personnalisé pour le Connector. Il a été conçu de telle sorte qu'il convienne parfaitement à la structure du toit en forme de coquillage. « Avec la forme incurvée du plafond, il est vraiment compliqué d’avoir une bonne acoustique, puisque les sons sont réfléchis dans toutes sortes de directions différentes. C'est pourquoi la capacité d'absorption acoustique du matériau est extrêmement importante » explique Erwin Persoons.
Les panneaux du plafond sont perforés et contiennent également une membrane acoustique, ce qui leur donne un degré élevé d'absorption acoustique. Il en résulte que les sons normalement réfléchis par le granit (comme le bruit des passagers qui marchent ou parlent) sont amortis. Mais le plus remarquable est que les gens à l'intérieur du bâtiment transparent peuvent voir les avions, mais pas les entendre. Linda de Ridder, ingénieur commercial pour la Belgique et le Luxembourg chez Hunter Douglas explique que « l'architecte ne voulait pas que les passagers puissent entendre le bruit de l'avion lors de son atterrissage ou de son décollage. Le son des haut-parleurs est également à un niveau aussi bas que possible, pour conserver une atmosphère sereine ».
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