Amélie de Montchalin, à la Transition écologique et à la Cohésion des territoires, et Agnès Pannier-Runacher, à la Transition énergétique, se partagent les attributions de Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique, mais aussi de Jean-Baptiste Djebbari, l'ex-ministre des transports.
Amélie de Montchalin hérite notamment des questions de développement durable, de la protection de la biodiversité, de l'aménagement et de la lutte contre l'étalement urbain.
Les questions de qualité du logement, d'efficacité énergétique et de lutte contre l'habitat indigne - auparavant rassemblées dans un ministère du Logement - lui reviennent également. La politique de rénovation et de performance énergétiques des bâtiments reste à cheval entre les deux ministères.
Conjointement avec le ministre de la Transition énergétique, la ministre de la Transition écologique prévoit aussi "l'adaptation au changement climatique, à la qualité de l'air et la réglementation technique des véhicules".
De son côté, Agnès Pannier-Runacher définit et met en œuvre "la politique de l'énergie, afin, notamment, d'assurer la sécurité d'approvisionnement et l'accès à l'énergie, de lutter contre le changement climatique et de promouvoir la transition énergétique".
Dans le détail, elle "prépare et met en œuvre la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre" et "promeut une gestion durable des ressources rares en matière minière".
C'est elle qui prend l'autorité sur la direction générale de l'énergie et du climat, qu'elle partage avec Amélie de Montchalin sur les questions de changement climatique, de qualité de l'air et de réglementation technique des véhicules.
Mme Pannier-Runacher sera aussi "compétente" en matière de développement des énergies durables et de construction de nouveaux réacteurs nucléaires mais aussi de "décarbonation et d'électrification du secteur des transports routiers, en particulier, de conversion du parc automobile et de développement des infrastructures de recharge des véhicules électriques".
Les décrets d'attribution publiés jeudi répondent par ailleurs à une interrogation des professionnels du tourisme (8% du PIB), qui espèrent un portefeuille dédié après les élections législatives du 12 et 19 juin.
Le secteur, absent du gouvernement d'Elisabeth Borne nommé le 20 mai, arrive en queue de peloton dans les attributions du ministère de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Au cours du précédent quinquennat, le tourisme dépendait du Quai d'Orsay.