- Une enquête menée en Belgique, en France, en Allemagne, au Maroc, aux Pays-Bas, aux Émirats arabes unis et aux États-Unis révèle qu'un quart des personnes interrogées ont ressenti les effets du stress hydrique au cours des douze derniers mois et que plus de la moitié d'entre elles s'attendent à ce que ces effets s'aggravent au cours des dix prochaines années.
- 74% des personnes interrogées modifieraient leur consommation d'eau en cas de pénurie d'eau dans leur pays.
- 64% des personnes interrogées pensent que le fait d'utiliser moins d'eau individuellement fait une différence pour l'environnement, mais 47% ne sont pas assez renseignées sur la manière de réduire leur consommation.
- L'enquête révèle qu'il est urgent de renforcer la sensibilisation, car 27% des personnes interrogées ne connaissent pas les produits et les dispositifs qui permettent d'économiser l'eau. Les français sont mieux informés que la moyenne européenne avec 15% d’entre eux qui déclarent ne pas connaître de produits plus économe en eau.
Rien que cette année, les perturbations de l'approvisionnement en eau ont contraint des pays comme la France, l'Espagne et les États-Unis à imposer des restrictions, notamment en limitant l'utilisation de l'eau en agriculture ou approvisionnant les villes grâce à des camions-citernes ou des bidons d’eau au fur et à mesure que les ressources locales s'épuisent.
Une enquête représentative YouGov à l’initiative de GROHE a été lancée dans sept pays (Belgique, France, Allemagne, Maroc, Pays-Bas, Émirats arabes unis, États-Unis) menée du 8 septembre au 26 septembre 2023, avec un total de 7.258 personnes interrogées. A travers cette enquête internationale, GROHE montre que les gens s'attendent à une aggravation des pénuries d’eau dans les prochaines années. Alors que près d'un quart des personnes interrogées (24%) sont aujourd'hui déjà personnellement touchées par la pénurie d'eau, plus de la moitié (51%) s'attendent à être touchées dans les dix prochaines années. L'étude montre également que l'impact du stress hydrique au niveau personnel est un facteur clé de la volonté des gens à modifier leurs comportements en matière de consommation d’eau. En effet, 74% des personnes interrogées modifieraient leur consommation d'eau si une pénurie d'eau survenait dans leur pays.
En revanche, l'étude révèle également qu'en dépit des informations quasi quotidiennes sur la crise de l'eau, de nombreuses personnes n'en tiennent toujours pas compte : 30% d'entre elles ne changeraient pas leur mode de consommation d'eau, même si des restrictions d'eau étaient imposées par la loi. Dans le cadre de cette enquête, qui fait suite à une étude similaire réalisée en 2022, YouGov a interrogé plus de 7.200 personnes originaires de Belgique, de France, d'Allemagne, du Maroc, des Pays-Bas, des Émirats arabes unis et des États-Unis sur leur sensibilisation à la pénurie d'eau et sur leurs habitudes en matière de douche.
7 personnes sur 10 craignent une augmentation du coût de l'eau et de la nourriture en raison du stress hydrique
Parmi tous les pays interrogés, les citoyens s'attendent à ce que la crise de l'eau s'aggrave, mais l’enquête fait apparaître des différences notables : si les Néerlandais sont les moins susceptibles de se sentir affectés aujourd'hui (4%), ils sont les plus convaincus que le stress hydrique aura un impact sur leurs dépenses personnelles en eau (75%) et en nourriture (74%) au cours des cinq prochaines années. À l'échelle internationale, près des deux tiers (65%) craignent que ces coûts n'augmentent en raison de la détérioration de l'approvisionnement en eau au cours des cinq prochaines années. En France, ce sont 70% des citoyens qui craignent une augmentation des coûts sur ces postes clé.
Plus de deux personnes sur trois sont prêtes à réduire leur consommation d'eau si le coût de l'eau ou de l'énergie augmente. L'étude prouve que l'inquiétude concernant l'impact personnel est un facteur clé de la volonté des gens de modifier leur comportement en matière de consommation.
L'action comme principal levier : de nouvelles habitudes de douche largement répandues
En 2022, dans le contexte de la crise énergétique, GROHE et YouGov ont mené une enquête qui a mis en évidence les motivations des particuliers à prendre des mesures individuelles dans leurs habitudes de douches, mesures qui se sont répandues en 2023.
Bien que les préoccupations liées à l'impact personnel soient largement répandues, les gens considèrent que les actions individuelles ont un impact au niveau mondial . La majorité d'entre eux (64%) pensent que le fait d'utiliser moins d'eau à titre personnel a un impact sur l'environnement.
En Allemagne, par exemple, 51% des personnes interrogées il y a un an déclaraient avoir changé leurs habitudes en matière de douche. Cette année, ce chiffre est passé à 57%. À l'échelle internationale, 65% des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà modifié leurs habitudes de douche ou prévoient de le faire. Il est intéressant de noter que les gens ont tendance à utiliser des stratégies différentes. En effet, aux Pays-Bas et au Maroc, près d'un tiers (32%) des personnes interrogées se douchent moins souvent. En France, la plus grande proportion de personnes interrogées prend des douches plus courtes (32%), et les personnes interrogées aux Émirats arabes unis sont plus nombreuses à se doucher à une température plus basse (23%) que dans tous les autres marchés étudiés.
Des potentiels inexploités pour une utilisation plus efficace de l'eau
Bien que l'enquête ait révélé un niveau élevé de sensibilisation au stress hydrique et à ses effets négatifs potentiels, ainsi que des changements de comportement, la demande de connaissances supplémentaires sur la manière de lutter contre la crise de l'eau est frappante. Dans l'ensemble, 47% des personnes interrogées déclarent ne pas en savoir assez sur les moyens d'économiser l'eau dans leur vie quotidienne. Les personnes interrogées au Maroc (60%), aux Émirats arabes unis (53%) et en France (51%) souhaitent être mieux informées, ces pays mêmes où les personnes interrogées se sentent déjà les plus touchées par le stress hydrique.
Parallèlement, 38% des personnes interrogées ont déjà installé des produits permettant d'économiser l'eau et l'énergie dans leur salle de bains, et 24% prévoient de le faire. Cependant, près d'un tiers (27%) déclarent ne pas encore connaître de produits ou de dispositifs susceptibles de les aider à réduire leur consommation d'eau. Ces résultats soulignent l'importance sensibiliser les gens sur les solutions technologiques qui peuvent aider à limiter la consommation d'eau sans avoir à changer de comportement, des solutions que GROHE propose et cherche depuis longtemps à faire connaître.
L’enquête montre qu'il existe un réel potentiel inexploité d'économies de ressources supplémentaires. En effet, l'amélioration de la connaissance des technologies et des solutions économes en ressources peut être la pierre angulaire des stratégies locales et nationales visant à réduire la consommation des ressources et à s'adapter à des approvisionnements en eau limités.