Communauté scientifique, acteurs de la construction et de l’aménagement, collectivités..., plus de 600 participants ont assisté à cette journée, en présentiel ou distanciel. Ils ont pu découvrir des résultats de travaux de recherche, menés par le CSTB et ses partenaires dans une volonté de mise en application rapide et partagée, pour accompagner concrètement le secteur dans ce défi majeur des transitions énergétique, environnementale et sociétale, dans l’intérêt des populations et du «bien vivre ensemble».
Le CSTB a consacré l’un de ses quatre Domaines d’actions stratégiques Recherche au défi de taille que représente le changement climatique pour les bâtiments et les villes. Celui-ci comporte deux projets : l’atténuation et l’adaptation. C’est ce second volet que le CSTB a mis à l’honneur lors la Journée de la Recherche 2024, organisée au siège de SMABTP à Paris.
Adaptation au changement climatique : de quoi parlons-nous ?
Il s’agit de l’ensemble des démarches d’ajustement au climat actuel et attendu, ainsi qu’à ses conséquences, en atténuant ses effets préjudiciables. Les travaux de Recherche du CSTB visent à accompagner le développement et le déploiement de ces démarches pour le bâtiment, au service de l’humain.
Journée de la Recherche 2024 du CSTB : les temps forts
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, qui ne pouvait être présent, avait adressé une vidéo pour dire toute l’importance de la science et de la création de la connaissance pour éclairer et accompagner les politiques publiques.
Après un mot de bienvenue de SMABTP, qui accueillait cette 2ème Journée de la recherche, Julien Hans, nouveau directeur de la Recherche et de l’innovation, a notamment présenté la feuille de route Recherche du CSTB.
La matinée était ensuite organisée autour de 3 présentations :
- « Confort thermique d’été : de la physiologie à l’indicateur réglementaire. »
- « Entre inconfort et risque sanitaire : quelle vulnérabilité des logements aux futures vagues de chaleur ? »
- « Modéliser les ilots de chaleur urbains pour accompagner l’adaptation du cadre urbain.»
Et une table ronde : « S’adapter aux vagues de chaleur : des stratégies individuelles et collectives ».
Elle s’est conclue par l’intervention d’un grand témoin, Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement (EHESS/CNRS).
Puis, l’après-midi a permis de dresser un état des lieux des connaissances et de la recherche autour d’autres sujets fondamentaux s’agissant de l’adaptation au changement climatique et à ses conséquences :
- La Prospective comme outil d’adaptation.
- La qualité de l’air intérieur en 2050.
- Le retrait-gonflement des sols argileux.
- Le risque « vent extrême » en zones cycloniques françaises.
- L’estimation des besoins et coûts de l’action comme de l’inaction (table ronde).
La journée a été conclue par Etienne Crépon, Président du CSTB :
« Le changement climatique est désormais incontournable. Face à cette évolution majeure, nous ne pourrons plus, dans nos travaux quotidiens, ne pas intégrer d’une manière ou d’une autre, chacun à notre niveau, qu’il va transformer les conditions de vie de nos concitoyens et que nous devons en tenir compte. L’un de nos objectifs est ainsi de permettre aux acteurs d’avoir une parfaite connaissance de la vulnérabilité de leurs biens et de la pérennité de leurs performances notamment, face aux futurs aléas. De sorte qu’ils puissent disposer des informations nécessaires pour adapter, en conséquence, leurs manières de concevoir, rénover, construire ou exploiter les villes et les bâtiments. Nous devons changer de paradigme. »