Emblème de Saint-Gobain et vitrine de son savoir-faire, cette tour qui accueillera le nouveau siège du groupe sera située 12, place de l’Iris dans le cœur historique du quartier d’affaires de Paris La Défense, sur la commune de Courbevoie.
Ce projet est piloté et financé par son propriétaire, l’assureur Generali, qui, assisté de Hines, a chargé le groupe VINCI de sa réalisation.
Le projet architectural, technique et environnemental de la nouvelle tour a été conçu par l’agence Valode & Pistre qui a été retenue par Saint-Gobain et Generali, en concertation avec l’EPADESA, à la suite d’une consultation internationale d’architecture.
Ce projet s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie de l’EPADESA et de Defacto et illustre parfaitement l’attractivité de Paris La Défense et son rayonnement à l’international.
La Tour Saint-Gobain, une opération immobilière majeure de Generali en France
La construction de la Tour Saint-Gobain constitue le plus important projet « clef en main » mené dans le quartier de Paris La Défense depuis 10 ans. Outre ses ambitions architecturales et environnementales, la construction de la Tour se démarque, en effet, par l’implication du futur occupant des lieux dès le démarrage du projet en 2013. De simple utilisateur, Saint-Gobain s’est mué dès le concours international d’architecture en utilisateur/prescripteur d’un projet emblématique renforçant le partenariat qui unit les équipes de Generali et celles de Saint-Gobain.
La Tour Saint-Gobain représente le principal investissement immobilier de Generali en France. A l’image des projets CityLife à Milan et FenCourt à Londres, elle témoigne de la volonté de Generali d’investir durablement en Europe, et notamment en France, où sa filiale de gestion d’actifs immobiliers Generali Real Estate compte 100 collaborateurs. Avec 7 milliards d’euros d’actifs immobiliers à fin 2016, la France est le 2e marché immobilier du Groupe derrière l’Italie. Symboliquement, en ce jour de pose de la première pierre de la Tour Saint-Gobain, Generali célèbre le 185e anniversaire de son implantation en France.
Pourquoi un nouveau siège pour Saint-Gobain ?
La décision de Saint-Gobain de quitter la Tour des Miroirs où il s’est installé en 1981 et d’emménager dans une nouvelle tour à Paris La Défense répond à une ambition stratégique. Leader mondial sur le marché des matériaux de performance et de construction, le Groupe définit sa promesse de marque au travers des notions de confort et de respect de l’environnement pour réinventer l’habitat et améliorer la vie quotidienne. Etre bien et se sentir bien où que l’on soit, chez soi comme au bureau, est essentiel - et c’est au coeur de la proposition de valeur du Groupe, que cette sensation de bien-être provienne du confort thermique ou acoustique, de la lumière ou de la qualité de l’air. Cette notion de bien-être est également un paramètre clé dans la réflexion sur l’aménagement et la décoration de la Tour Saint-Gobain, afin de créer des conditions de travail optimales et de promouvoir les nouveaux modes de travail, notamment le travail collaboratif.
Le Groupe ambitionne par ailleurs un niveau exemplaire de qualité environnementale pour son nouveau siège afin de prouver que le confort individuel est compatible avec le développement durable. La future tour doit ainsi devenir aux yeux de ses collaborateurs comme de ses clients l’emblème de la marque Saint-Gobain, une illustration du concept Multi-Confort et d’une stratégie respectueuse de l’environnement.
Le Groupe a souhaité maintenir son siège à Paris La Défense qui est le premier quartier d’affaires d’Europe, abritant le siège de nombreuses entreprises du CAC 40. L’excellente connectivité de Paris La Défense grâce à la présence d’un hub majeur de transports en commun a aussi été un facteur déterminant. L’arrivée du RER (EOLE) d’ici 2025, puis de la ligne 15 du Grand Paris Express en 2027 permettront au Quartier d’affaires de renforcer la desserte tant de Paris La Défense que des nouveaux quartiers en développement. L’objectif est de regrouper les sièges de la plupart des activités implantées en Ile-de-France, comme Placo, ISOVER et Point.P, dans la nouvelle Tour Saint-Gobain qui pourra accueillir jusqu’à 2 500 collaborateurs.
Le projet architectural, technique et environnemental
Le nouveau siège de Saint-Gobain, une tour qui sculpte la lumière
La Tour Saint-Gobain a été conçue par Valode & Pistre comme une architecture cristalline, symbolisant le métier historique de Saint-Gobain, le verre. La Tour joue avec la lumière, qui en devient le matériau principal. Constitué d’un assemblage de « cristaux », le jeu des faces, des angles et de la nature du verre fabrique alternativement de la transparence ou de la réflexion. L’objectif est de donner à l’édifice une dimension magique qui change avec les heures et l’endroit depuis lequel on l’observe.
En choisissant des rhomboèdres, des polyèdres dont les faces sont des losanges ou des parallélogrammes au lieu de carrés ou de rectangles, une dynamique se crée. Avec la même hauteur et le même volume qu’un prisme droit habituel, la silhouette de la Tour s’élance, elle devient sculpture. Ce mouvement, associée à la composition en trois parties de la Tour, un pied, un corps, une tête, transforme l’édifice en personnage qui, vu du parvis de Paris La Défense, se penche en signe d’accueil et de bienvenue.
Autre dispositif, le jeu graphique entre des bandes horizontales, trame des planchers en façade, et des obliques, parallèles aux faces supérieures et inférieures des rhomboèdres, crée un rythme, une vibration, une sorte de musique.
L’observateur est touché par l’omniprésence des espaces verts. Chaque étage de travail est pourvu d’un jardin auquel les collaborateurs pourront accéder directement. Les prismes du pied et de la tête de la Tour abriteront des serres largement arborées.
Le parti pris architectural et technique de ce projet est de démontrer que la recherche systématique de qualité dans les conditions de travail et une investigation des solutions les plus performantes au plan énergétique et environnemental se conjuguent pour servir de base à une nouvelle génération de tours où la dimension symbolique et esthétique est déterminée par sa technique et son usage.
Une tour efficace, fonctionnelle et flexible
La Tour a été pensée comme un véritable outil de travail au service de l’entreprise. Elle est organisée en trois parties : le corps principal où tous les niveaux sont dédiés aux plateaux de travail, une partie basse qui abritera les services comme les locaux ouverts au public, notamment le hall d’entrée et un showroom présentant les solutions et les nouveaux concepts de Saint-Gobain, et la partie haute qui accueillera des salles de réunion, des lieux de rencontre et de réception.
Profitant de sa situation en bordure de la dalle, la Tour contribue également à la couture urbaine entre le parvis de La Défense et le boulevard Circulaire. Elle bénéficie ainsi d’un accès principal et piétonnier depuis le parvis et d’un deuxième accès au niveau du boulevard, qui procure une adresse, un accès taxi, VIP et vélo.
Une tour environnementale et énergétiquement performante
L’architecture de la Tour a été conçue autour des préoccupations environnementales. Une panoplie de solutions spatiales, architecturales et techniques concourent à l’efficacité de la Tour dans ce domaine. Mais c’est surtout la mise en place de plafonds rayonnants réversibles et d’un système de ventilation par déplacement d’air à très basse vitesse combiné à la très grande performance thermique de la façade qui a permis d’atteindre des objectifs très ambitieux. L’eau de pluie est également récupérée pour l’arrosage des jardins et la végétation participe naturellement au rafraichissement des serres. La Tour se définit comme un espace bioclimatique.
La Tour Saint-Gobain illustre également l’engagement de Generali à rendre ses activités plus responsables et son portefeuille immobilier est à l’avant-garde de cet effort. De nombreux immeubles de Generali dans le monde, notamment en France, sont labellisés ou bénéficient de certifications reconnues internationalement en matière de développement durable, qui attestent de l’intégration de standards environnementaux.