Le département du Nord a souhaité atteindre des objectifs exemplaires, comme, par exemple, une isolation au-delà des normes en vigueur pour limiter durablement les consommations, un système de traitement d'air très économe et unique pour un bâtiment d'archives et, enfin, des performances énergétiques inédites.
Un bilan d'énergie positive
Situé dans le centre de Lille, le bâtiment des Archives départementales du Nord, construit dans les années 1970, ne permettait plus de conserver convenablement ses trésors. Le projet d'un nouveau centre d'archives a été lancé en 2009 et confié à l'entrepreneur Norpac, filiale de Bouygues Construction. Ce bâtiment de 7 étages, d'un coût de 33 millions d'euros, répond désormais aux nouvelles normes incendie et présente des performances énergétiques exceptionnelles. Grâce à ses 300 m² de panneaux photovoltaïques et sa toiture végétalisée, le nouveau bâtiment consomme 12kW/m2/an, dont 2 seulement pour le chauffage. Il produit chaque année un surplus d'électricité annuel d'environ 3 000 kWh.
Conçu à partir d'une structure préfabriquée sèche aux parois extérieures sur-isolées, l'immeuble est alimenté par un co-générateur à huile végétale et ses panneaux photovoltaïques, situés sur le toit. Les murs ont également été enduits afin de limiter les infiltrations. La conjugaison de ces systèmes constructifs permet au bâtiment de présenter un bilan d'énergie positive d'environ 7062 kWh par an. Une première en France.
L'isolation, point clé de la structure
Au cours du chantier, le maître d'œuvre a opté pour un changement majeur dans l'isolation du bâtiment. Les panneaux isolants de 25 cm en polystyrène expansé, prévus en phase de conception, ont été remplacés par du polystyrène extrudé de 32 cm d'épaisseur (? de 0,036 W/mK) pour atteindre une meilleure résistance thermique de 8,60 m2K/W. Les 18 simulations thermiques dynamiques ont ainsi permis d'affiner les choix techniques lors de la conception : 22 cm en façade, 32 cm en toiture et 25 cm en sous-sol.
L'isolation du bâtiment est assurée par une paroi de 200 mm en Monomur maçonnée entre les poutres et les planchers alvéolaires, puis de panneaux de 220 mm d'isolant JACKODUR KF 300 collés en extérieur de murs. La toiture est, quant à elle, recouverte de panneaux de 320 mm d'isolant JACKODUR KF 300 Standard, alors qu'une couche de 250 mm d'isolant JACKODUR KF 300 Jackodrain a été appliquée pour l'isolation et le drainage des parois enterrées.
En extérieur, le bâtiment est recouvert d'un manteau en inox, fixé en façade suspendue pour éviter les ponts thermiques.
L'isolation du bâtiment est renforcée par un pare-vapeur permettant d'éviter la condensation des menuiseries extérieures d'une perméabilité à l'air de classe A4 grâce notamment au triple vitrage.
JACKODUR est un isolant thermique haut de gamme fabriqué en mousse de polystyrène extrudé (XPS), particulièrement résistante. Il est stable dans le temps, résistant à l'humidité et imputrescible. La gamme complète JACKODUR affiche des valeurs lambda minimales, y compris pour les très fortes épaisseurs. Il garantit par conséquent une isolation optimale. Grâce à sa technique multicouche brevetée, JACKON Insulation peut se prévaloir aujourd'hui d'être le seul fabricant d'isolants thermiques XPS au monde proposant des panneaux de 320 mm d'épaisseur. Le procédé d'isolation thermique Jackodur bénéficie d'un avis technique du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et de certificats ACERMI (Association pour la certification des matériaux isolants).
Isolation par l'extérieur et drainage : deux alliés contre les ponts thermiques
Pour combiner une isolation par l'extérieur et un drainage de qualité, le maître d'ouvrage a choisi le système JACKODUR KF 300 Jackodrain. Cet ingénieux panneau isolant intégré répond aux exigences de la norme DIN 4095. Composé d'un élément en mousse de polystyrène extrudé (XPS) et d'une nappe à excroissance non-tissée, Jackodrain assure la continuité de l'isolation par l'extérieur, ainsi que le drainage des eaux d'infiltration vers le drain situé en pied d'ouvrage. Les ponts thermiques sont ainsi évités. Cette double fonction permet de réaliser une économie considérable lors de la pose. JACKODUR KF 300 Jackodrain est disponible avec différentes épaisseur variant de 40 à 320 mm, et présente une résistance à la compression de 300, 500 et 700 kPA. Enfin, plusieurs options de finitions des bords existent : feuillures alternées, surface isse ou rainures-languettes.
Toiture inversée et végétalisée
Pour la réalisation d'une toiture inversée, une isolation résistante à la compression était indispensable. Les panneaux isolants en polystyrène extrudé (XPS) JACKODUR KF 300 Standard, résistants à une compression de 300 kPA, ont été directement posés sur le revêtement d'étanchéité. Une protection optimale contre les influences extérieures.
Grâce aux composants du système Jackon Insulation, la toiture inversée constitue un système d'isolation thermique durable et particulièrement économique. 1997 m² de panneaux de 320 mm d'épaisseur ont été utilisés pour ce chantier.
Un voile non-tissé pour finaliser l'isolation
La gamme des voiles non-tissés JACKODUR complète l'assemblage de tous types de toitures inversées en toute sécurité. Le non-tissé WA JACKODUR a été spécifiquement développé pour améliorer les performances thermiques des isolations inversées. Grâce à un procédé de fabrication inédit, le textile est à la fois ouvert à la diffusion et hydrophobe. Ce système présente un dernier avantage pour le maître d'ouvrage. L'usage conjoint de l'isolation thermique JACKODUR et du non-tissé WA JACKODUR dispense de la pénalité ?
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