Une rentrée électrique : bilan d’un été sous tension

Le prix spot moyen s’est établi à 54 €/MWh, bien inférieur à la moyenne annuelle de 64 €/MWh. Le spread journalier a, lui, grimpé à 103 €/MWh, au-dessus de la moyenne annuelle de 98 €/MWh.

Les vagues de chaleur font grimper les prix en soirée

Comme en juin dernier, la vague de chaleur du 8 au 18 août a profondément perturbé le marché. Chaque soir, entre 20h et 22h, les prix ont atteint des sommets, flirtant avec les 150 €/MWh. Ce phénomène, relativement inédit en France jusqu’ici, tend à se généraliser sous l’effet du réchauffement climatique. Non seulement la demande explose lors des pics de chaleur (climatisation, consommation résidentielle accrue), mais l’offre peut aussi se contracter. Lorsque les cours d’eau dépassent les seuils de température réglementaires, les centrales nucléaires doivent réduire leur production. Celle hydroélectrique diminue en cas de déficit de pluviométrie, dont la sécheresse qui a touché certaines régions françaises.

Pour Jean-Yves Stephan, CEO & cofondateur de Storio Energy : « Ces épisodes rappellent l’importance stratégique du stockage par batterie dans l’équilibre offre-demande. La journée, au moment où l’énergie solaire est abondante, on stocke l’électricité qui sera restituée le soir, lorsque la tension sur le réseau est maximale et les prix s’envolent. Ces nouveaux schémas de prix confirment l’urgence de déployer des solutions flexibles. Les batteries permettent de lisser ces chocs de marché tout en renforçant la compétitivité de notre économie et en accélérant la décarbonation. »

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