Décret BACS : les protections solaires automatisées, un levier clé pour la mise en conformité des bâtiments tertiaires

Le décret BACS (Building Automation and Control Systems), entré en vigueur en 2020, impose l’automatisation des équipements techniques des bâtiments tertiaires afin d’en optimiser la consommation énergétique. D’ici 2025 ou 2027 selon les cas, de nombreux établissements (bureaux, écoles, bâtiments publics, résidences seniors…) devront intégrer ces systèmes pour se conformer à la réglementation.

Ce texte impose cinq fonctions obligatoires :

• le suivi et l’ajustement des consommations,
• la comparaison à des valeurs de référence,
• la détection des pertes d’efficacité,
• l’interopérabilité entre les équipements,
• et une gestion autonome avec possibilité de pilotage manuel.

Objectif : faire du bâtiment un véritable « organisme intelligent », capable d’adapter son fonctionnement en temps réel, tout en garantissant le confort des usagers.

Dans ce contexte, les protections solaires automatisées (stores, volets, brise-soleil orientables) apparaissent comme une solution efficace et immédiatement mobilisable. Intégrées dans les systèmes BACS, elles permettent :

• une réduction des besoins en climatisation jusqu’à 30%,
• une amélioration significative du confort d’été (jusqu’à -7 °C dans certains espaces),
• une gestion intelligente de l’éclairage naturel et des apports solaires.

Des aides financières existent, notamment via les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), pour accompagner les maîtres d’ouvrage dans cette transition.

Un podcast dédié à ce sujet – avec la participation d’EHRET France et Schenker Stores France – sera prochainement diffusé, afin de décrypter les enjeux techniques et les solutions concrètes en matière de confort d’été et d’automatisation des bâtiments.