Fidèles ou nouveaux venus, les participants saluent la promesse tenue par la manifestation : leur permettre d’être, pour trois jours, en prise directe avec leur marché, qu’il soit local, national ou international.
Trois « grosses » journées : Qu’ils soient habitués du salon ou nouveaux venus, les exposants 2016 se félicitent tous d’avoir fait le plein de contacts et d’informations utiles, en dépit d’un contexte particulier (inondations en Île-de-France, grèves…) qui a compliqué la venue de certains. « Le Carrefour mérite que l’on se joue des obstacles », résume un exposant qui, à la dernière minute, a dû troquer son billet de train pour un billet d’avion.
La fréquentation 2016 n’a donc pas souffert de l’environnement chahuté. Mieux ! Les visiteurs sont venus encore plus nombreuxet tous les participants ont noté une ambiance plus détendue cette année.
« Notre industrie est une industrie cyclique, indique un fabricant de produits bois, nous notons avec bonheur cette année que le moral revient ». Un constat partagé par l’ensemble des fidèles du Carrefour. « C’est une très bonne édition, se félicite un scieur, présent depuis une quinzaine d’années. Clients, prospects, fournisseurs étaient au rendez-vous et, comme à chaque fois, nous repartons avec une vision claire du marché, tant côté achats que côté débouchés ».
Avec 550 exposants issus de 28 pays et 10 520 visiteurs de 70 nationalités différentes, les allées du Carrefour international du bois 2016 ont été plus que jamais cosmopolites. Fidèles ou nouveaux venus, les participants saluent la promesse tenue par la manifestation : leur permettre d’être, pour trois jours, en prise directe avec leur marché, qu’il soit local, national ou international.
La dimension internationale du Carrefour réaffirmée Cette année, les nouveaux exposants ont compté dans leurs rangs plusieurs professionnels étrangers, pour qui la décision de venir au Carrefour s’est imposée.
« Nous avions entendu parler du Carrefour comme d’un salon majeur en Europe. Nous avons décidé d’aller le vérifier par nous-mêmes sur un stand collectif, explique un représentant de la filière bois du Pays basque espagnol. Nous sommes satisfaits au-delà de ce que nous espérions ». Un avis partagé par un autre « petit nouveau » qui relève que « le Carrefour n’a pas d’équivalent en Europe. Nous nous attendions à rencontrer nos prospects et nos clients, nous avons également eu des échanges précieux avec des professionnels auxquels nous n’avions pas pensé ».
Le Carrefour, une vitrine de plus en plus soignée
Au Carrefour, il y a ce que l’on vient montrer et il y a la façon dont on le montre. Parce que le salon s’impose définitivement comme la manifestation européenne la plus importante en Europe pour chaque professionnel de la filière forêt-bois, le soin apporté à la qualité visuelle des stands fait aussi la différence par les exposants. « Nous savons qu’il faut être au Carrefour pour affaires, parce qu’il n’existe pas d’équivalent ailleurs, mais nous sommes aujourd’hui conscients qu’il faut y venir aussi pour affirmer notre image », relèvent un fabricant de parquets et un négociant. En ce sens, exposants et visiteurs louent l’ouverture d’un 5ème hall qui a permis de varier l’offre, de la mettre en valeur et de faciliter les échanges.
Des conférences plébiscitées
Cette année encore, les conférences ont fait le plein. Quel que soit le sujet abordé, elles ont rencontré leur public. Ce fut en particulier le cas le dernier jour du salon, le vendredi 3 juin, qui inaugurait une série d’interventions et d’ateliers techniques. La thématique « bois et économie : les coûts de la construction bois » a notamment séduit de nombreux prescripteurs (architectes et bureaux d’études), venus spécialement à la Beaujoire. « Nous sommes demandeurs de ce type de conférences, précise une architecte, car elles nous donnent les réponses aux questions que nous posent nos clients lorsque nous leur conseillons de construire avec le bois. Nous en redemandons ! »
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