Comment se sont comportées les toitures végétales pendant la dernière canicule ? La question est d'autant plus intéressante que ces périodes de sécheresse se multiplient. Découvrez pourquoi l’idée “en canicule, les plantes sur le toit grillent” est FAUSSE.
Cette vidéo démonte le mythe avec des preuves et conseils concrets et actionnables pour les architectes, urbanistes et maîtres d’ouvrage publics.
Pourquoi cette vidéo est utile si vous cherchez la “définition canicule”
Lorsque l’on tape “définition canicule”, on obtient le cadre météorologique (seuils, durée, vigilance). Mais pour décider et concevoir en ville, il faut prolonger cette définition canicule par ses impacts opérationnels sur les matériaux et les milieux vivants. C’est l’objet de ce film: traduire la canicule en conséquences concrètes sur les toitures végétales et montrer comment les solutions bien conçues permettent aux plantes de traverser la sécheresse… et de repartir ensuite, tout en contribuant à l’îlot de fraîcheur.
Sur des systèmes correctement conçus (réserve utile, palette végétale adaptée) et avec une irrigation très faible mais bien pilotée, les plantes vivent la période de stress sans basculer dans le stress létal — puis repartent rapidement au retour des pluies ou avec de micro-apports. Autrement dit, la bonne question n’est pas “grillent-elles ?”, mais “quels réglages garantissent leur résilience pendant la canicule ?”.
Ce que vous allez voir dans le film
L’interview de Pierre Georgel (Président ECOVEGETAL) tournée en 2025, au cœur des retours de terrain de l’été: il explique comment les toitures végétales passent la canicule, ce qui souffre, ce qui tient, et pourquoi la reprise est rapide.
Des plans d’irrigation sur toiture au siège d’ECOVEGETAL : l’illustration, très concrète, de la structure idéale d'une toiture végétale avec des nattes à rétention d'eau, des nattes mèches pour faire remonter l'eau par capillarité, etc.
Des visuels permettant de comprendre la “réserve utile” qui fait tenir la toiture pendant un épisode prolongé.
Les 3 clés à retenir (à revoir, mémoriser, appliquer)
Micro‑apports: en période de canicule, privilégier des arrosages très courts et répétés plutôt qu’un arrosage massif. Le but n’est pas de “gaver”, mais d’empêcher la bascule vers l’irréversible, avec un minimum d’eau.
Réserve utile: concevoir la toiture avec des couches de rétention (nattes/drains/bacs) qui stockent l’eau à la source. C’est ce “tampon” qui permet de “tenir” et d’amortir la canicule.
Palette adaptée: sélectionner des plantes résilientes (sedums, certaines graminées) capables de dormance et de reprise rapide post‑sécheresse. Tant qu’elles restent vivantes, elles évapotranspirent et participent à un îlot de fraîcheur local.
En quoi cela prolonge la “définition canicule”
La définition canicule n’est pas que météorologique: en ville, elle se traduit par des contraintes thermiques et hydriques fortes. Une toiture végétale bien pensée n’est pas seulement “résistante”: elle amortit les pics, stocke, transpire, rafraîchit l’air et protège les couches inférieures. Elle devient, littéralement, une infrastructure de gestion de crise climatique urbaine.