Durieu, Owatrol et les viking à Paris, chronique d'une association peu ordinaire

Le partage de ces valeurs est un adage essentiel transmis de génération en génération depuis la genèse de l’entreprise !

Concomitamment à son souci d’excellence pour magnifier et protéger matériaux et ouvrages, le Groupe a choisi de soutenir certaines causes qui font écho à ses convictions. Parmi elles, le projet du Saga Farmann ‘‘Sur la route des vikings’’ lui permet de mettre à l’honneur l’audace, la transmission et l’importance du savoir-faire.

La formidable épopée du Saga Farmann

Lorsque l’équipe du Saga Farmann décide de ‘‘faire renaître’’ ce bateau retrouvé coulé dans un fjord, c’est un projet très audacieux basé sur le respect des traditions et la volonté de mettre en lumière le savoir faire et les compétences des vikings du moyen âge. Ils veulent construire un drakkar totalement à l’identique (à l’exception d’un petit ajout avec la propulsion électrique) et selon les méthodes vikings puis le faire revivre sur les routes empruntées par leurs ancêtres.

L’histoire du plus moderne des bateaux viking

Le Saga Farmann est l’exacte réplique archéologique du “ Klåstadskipet ” construit en 998 et dédié à de longs voyages en Europe. Retrouvé dans les années 60 dans un fjord, c’était un bateau de commerce ayant tracé sa route jusqu’à Istanbul puis en Espagne, faisant route également en Ukraine et en Russie. Les marins partaient avec des pierres à aiguiser, des fourrures et des peaux de phoque ainsi que des faucons (cadeaux pour les rois) et revenaient avec épices, tissus... La version 2.0 bénéficie d’un système de propulsion électrique haute technologie.

Le propriétaire du Saga Farmann est aussi le fondateur de “ Oseberg Viking Heritage Foundation ” établie en 2005. Elle a vocation à reconstruire et faire revivre les voyages de certains de ces bateaux incroyables coulés volontairement à l’entrée des fjords au moyen-âge et redécouverts par hasard à l’époque moderne. La fondation souhaite à la fois mettre en avant et transmettre le savoir-faire de ces vikings intrépides. Elle a déjà construit 2 répliques archéologiques exactes et la 3ème est en construction. Elle est également organisatrice du Festival annuel des Vikings et fonctionne sur la base de 8 salariés et 400 bénévoles !

La route

Saga Farmann a mis les voiles pour l’Asie en 2023 en tant que navire d’expédition viking entièrement équipé, adapté pour plus de 12 membres d’équipage.

À chaque étape l’équipage change.

En 2024, le navire a poursuivi son voyage d’Istanbul à Rome... En 2025, de Rome à Londres.

Des conquérants sur tout le globe !

En Europe de l’Ouest, les vikings ont d’abord envahi et pillé des pays comme la Grande-Bretagne, l’Irlande et la France avant de s’y installer. Quelques événements notables incluent la mise à sac de Lindisfarne (an 793) et les différents sièges de Paris. Ils ont ensuite établi le Danelaw en Angleterre et se sont installés en France, en Normandie.

En Europe de l’Est, ils ont voyagé le long de rivières comme le Dniepr et la Volga, les vikings (connus sous le nom de Var Presents) ont initié puis établi des colonies dans ce que sont aujourd’hui la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie. Ils ont joué un rôle clé dans la fondation de la Rus’ de Kiev et ont servi en tant que gardes d’élite à Byzance (la garde varangienne).

En Europe du Sud, certains vikings se sont aventurés en Méditerranée, atteignant l’Italie et participant même à des conflits avec des forces musulmanes en Espagne et en Afrique du Nord.

En Islande et au Groenland, les vikings ont colonisé l’Islande au IXème siècle et étendu leur présence jusqu’au Groenland vers l’an 985 sous Erik le Rouge.

En Amérique du Nord, vers 1000 après J.-C., Leif Erikson, fils d’Erik le Rouge, a dirigé une expédition vers Vinland, largement considéré comme Terre-Neuve, Canada. Des preuves de la présence viking ont été retrouvées sur le site de L’Anse aux Meadows.

Des guerriers commerçants

L’expansion des vikings était motivée à la fois par la volonté d’explorer, de conquérir et de faire du commerce. Ils ont à chaque fois laissé un impact durable sur les régions où ils sont passés, influençant la langue, la culture et la gouvernance.

Leurs voyages vers les Amériques marquent le premier contact connu entre les Européens et le Nouveau Monde, quelques siècles avant Christophe Colomb.

Drakkar, mode d’emploi

Précision : le mot “ DRAKKAR ’’ vient du mot viking “ DREKI ’’ qui signifie ‘‘ DRAGON ’’ du fait des dragons qui ornaient souvent leurs têtes de proues.

La construction de bateaux en bois est un art alliant artisanat, tradition et savoir-faire avec une profonde connaissance du bois et de la protection contre l’eau.

Pendant des siècles, les vaisseaux en bois ont été le nerf de la guerre de toutes les cultures à travers le monde, et nulle part cet héritage n’est plus évident que dans la construction des navires vikings.

Ces vaisseaux emblématiques, connus pour leur design élégant, leur force et leur agilité, représentent non seulement l’ingénierie à son meilleur niveau mais aussi une compréhension profonde des matériaux et des techniques transmises à travers les générations.

Les navires vikings étaient construits selon une technique appelée ‘‘ bordage à clins ’’, ce qui signifie que les planches horizontales se chevauchent et sont clouées ensemble avec des clous en fer ou en bronze.

Le saviez-vous ?

La technique de construction figure sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Des embarcations au savoir-faire ancestral toujours d’actualité

Construire un bateau en bois est un processus méticuleux qui exige compétence, patience et connaissance des matériaux. De la sélection du bon bois, en passant par la découpe, le chauffage des planches pour les façonner selon le design de la coque avec précision, chaque étape rend hommage à la tradition. Une fois le navire façonné, il faut passer à l’étape cruciale de protection du bois.

À l’époque viking, les bâtisseurs de bateaux utilisaient des méthodes traditionnelles d’oléage du bois avec de l’huile de lin et du goudron pour s’assurer qu’il restait solide et résistant à l’eau et à la décomposition.

Cette méthode traditionnelle est toujours largement utilisée à travers le monde.

Le savoir-faire de Durieu et Owatrol®

En parallèle de ces recettes ancestrales, le monde moderne bénéficie aussi du savoir-faire d’Owatrol®, une marque du Groupe Durieu centenaire et spécialiste dans la protection des matériaux.

Avec Owatrol®, le groupe propose toute une gamme spéciale marine dont le fameux DEKS OLJE®D.1 saturateur dédié aux bois exotiques durs. Il possède des qualités d’imprégnation exceptionnelles qui lui permettent de protéger ces bois durs en profondeur pour leur apporter une protection véritablement durable contre un vieillissement prématuré.

DEKS OLJE®D.1 est spécialement conçu pour résister aux agressions du milieu marin : soleil, vent, humidité et atmosphère salée. Ce fameux saturateur a d’ailleurs été originellement formulé pour les ponts de bateaux de Scandinavie soumis à des conditions extrêmes.

Le légendaire antirouille RUSTOL-OWATROL® trouve aussi sa place dans le monde de la navigation en apportant ses qualités antirouille hors normes qui permettent de protéger durablement contre toute attaque de rouille, vis, boulons et autres parties métalliques.

C’est donc tout naturellement que Groupe Durieu a décidé d’être mécène de ce beau projet de renaissance d’un drakkar mettant en lumière toute la transmission de son histoire, sa construction et du savoir-faire de ses navigateurs.

Le Groupe Durieu remercie chaleureusement le musée national de la Marine à Paris-Trocadéro, partenaire culturel de l’escale parisienne du Saga Farmann au pied duquel ce dernier a accosté.