Début d'année stable pour le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield

Le président du directoire du groupe Jean-Marie Tritant, a salué, dans un communiqué, une "performance opérationnelle robuste au premier trimestre, avec des ventes et une fréquentation en hausse malgré des effets calendaires défavorables".

Les ventes des magasins locataires ont en effet progressé de 2,1% sur un an et la fréquentation des centres commerciaux a augmenté de 0,4%.

Le taux de vacance des magasins dans leurs centres commerciaux s'établit à 5,3%.

URW se réjouit également des nouveaux baux signés entre janvier et mars, qui représentent au premier trimestre 100,4 millions d'euros de loyers minimum garantis, auxquels s'ajoute une part variable en fonction du chiffre d'affaires de chaque commerçant.

Ce chiffre est en hausse de 1,3% par rapport aux trois premiers mois de 2024, et surtout, ces loyers sont 7,9% au-dessus des loyers des précédents baux, signe de la capacité d'URW à augmenter ses loyers et donc à maintenir une croissance de ses revenus.

En ajoutant les centres commerciaux, les immeubles de bureaux, les hôtels et les parcs d'exposition détenus par URW, les revenus locatifs bruts totaux du groupe ont atteint 707 millions d'euros au premier trimestre, un peu en-dessous (-0,9%) du niveau du premier trimestre 2024.

Parmi ses actifs de bureaux, la tour Lightwell située dans le quartier d'affaires de La Défense est désormais entièrement louée.

Le complexe Westfield Hamburg-Überseequartier en Allemagne a ouvert ses portes début avril, après des complications qui ont mené à plusieurs reports et un surcoût du projet de plus de 500 millions d'euros.

Dans le même secteur, l'exploitant de centres commerciaux Klépierre a publié jeudi matin une hausse de 3,5% de ses revenus locatifs nets au premier trimestre, "portés par l'acquisition de RomaEst au deuxième trimestre 2024". A périmètre constant la progression des revenus locatifs nets est de 2,9%.

Klépierre juge "la consommation en Europe continentale bien orientée" car "l'impact éventuel des droits de douane sur les chaînes d'approvisionnement devrait inciter les enseignes à privilégier leurs activités en Europe continentale".