A L'Ile-Saint-Denis, l'héritage des JO donne naissance à un écoquartier

Ce nouveau quartier est "le symbole d'un pari relevé", la "démonstration de la capacité des Jeux à, non pas tout changer, mais à apporter un héritage à un territoire en particulier", s'est félicité Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis et président de l'établissement public territorial Plaine Commune.

Ce nouvel espace de 7 hectares est en fait la deuxième partie de l'écoquartier, la première ayant été livrée entre 2019 et 2020. Il est interdit aux voitures et constitué d'une majorité de bâtiments construits avec des murs ou structures en bois. Un espace de baignade dans la Seine doit également voir le jour.

Alors que les quelque 450 logements prévus attendent encore leurs habitants, un hôtel 3 étoiles a ouvert ses portes et un parc d'1,5 hectare est désormais accessible à la population. Dans le quartier, espaces et arbustes côtoient de hauts immeubles.

Cette inauguration marque la fin d'un projet né il y a une vingtaine d'années avec l'ambition, à l'époque, de "relier le sud et le nord de la ville pour recréer une continuité urbaine" sur ce territoire entouré par la Seine et à la forme longiligne si particulière, relate le maire de L'Ile-Saint-Denis, Mohamed Gnabaly.

En 2016, "alors que la construction du quartier est déjà lancée par l'aménageur du territoire Plaine commune Développement, L'Île-Saint-Denis et Plaine commune font le choix de ralentir le projet pour permettre l'accueil d'une partie des athlètes du village olympique et paralympique à l'été 2024", retrace les différents acteurs dans un communiqué.

L'intégration du projet dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques a permis selon eux de "concrétiser des projets jugés jusque-là impossibles" comme l'enfouissement des lignes à haute tension, la création d'un mur anti-bruit sur l'A86, la création d'une Cité des arts et d'une base nautique ou encore la réalisation d'un nouveau pont réservé aux piétons, vélos et bus.