Au lendemain de la confirmation par la justice administrative de la légalité de ce projet controversé, le chef du gouvernement a répété que cette décision "conforte la détermination du gouvernement à (le) mettre en oeuvre".
"L'État va donc poursuivre ses préparatifs de reprise des travaux afin que ceux-ci interviennent dès que possible", a-t-il ajouté, en appelant "les personnes qui occupent illégalement l'emprise" de l'aéroport à "partir".
Interpellé sur le déroulé précis des opérations, à la fois pour l'évacuation de la zone d'aménagement différé (ZAD) et le lancement des travaux, M. Valls a cependant refusé de fournir des détails.
"Je ne savais pas qu'il fallait à l'Assemblée nationale indiquer le début des travaux ou l'intervention des forces de l'ordre", a rétorqué M. Valls. "Vous permettrez encore, avec l'idée que je me fais de l'autorité, de garder cela pour nous", a-t-il renchéri.
Des contraintes de calendrier pèsent pourtant sur le chantier, dont une partie préalable doit être réalisée avant le 10 mars, date du début de la période de nidification des oiseaux et de reproduction de certaines espèces protégées.
"Quant à ceux qui seraient tentés de s'opposer au projet par la force, par la violence -c'est bien la menace qui est brandie-, ils doivent savoir que non seulement de tels actes sont passibles de poursuites en justice, mais ils trouveront la détermination de l'État", a dit M. Valls, en ajoutant que "le peuple a parlé, la justice aussi, l'État de droit également".