Engie conclut un accord européen sur la formation et l'accompagnement des salariés

Le nouvel accord annoncé lundi par Engie, porte notamment sur la formation et définit selon les syndicats, le "socle minimum commun" à toutes les sociétés du géant de l'énergie.

Signé avec les trois fédérations syndicales européennes IndustriALL, EPSU et FETBB, cet accord, qui porte principalement sur la formation et l'accompagnement des salariés en cas de mobilité ou restructuration, permet de couvrir "87%" des 154.950 salariés que compte Engie dans le monde, précise le groupe dans un communiqué.

Il prévoit notamment une enveloppe de 100 millions d'euros par an pendant trois ans pour la formation, avec l'objectif d'"anticiper l'évolution des compétences et des emplois".

Engie a annoncé en février son ambition de devenir le leader de la transition énergétique, avec un plan de transformation sur trois ans qui prévoit 15 milliards de cessions d'actifs ou de fermetures de sites à l'horizon 2018 et 22 milliards d'euros d'investissements.

Dans cette perspective, cet accord "donne un cadre clair pour les salariés", estime la direction.

Dans un communiqué commun, les syndicats français CGT, CFDT, CFE-CGC, FO et CFTC, et les trois fédérations européennes soulignent que cet accord "s'impose comme socle minimum à toutes les sociétés" du groupe, mais "ne peut pas se substituer à des conditions existantes plus favorables".

Outre la formation, l'accord, signé le 8 avril, porte sur "l'accompagnement des mobilités volontaires" (prime, augmentation de salaire, prise en charge des frais de déménagement...) et sur les cas de restructuration, précisent les syndicats. Dans cette hypothèse, le salarié "se verra proposer trois emplois" et des aides sous forme de prime ou de prise en charge des frais liés à la mobilité.

Pour la CFDT, cet accord, négocié depuis 2015, ne va "pas résoudre toutes les difficultés sociales du groupe, mais il va aider à les traiter de façon positive, constructive et socialement responsable".

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