Marché de l'investissement en France : 2,8 milliards d'euros depuis janvier 2017

Selon la dernière étude de Cushman & Wakefield « Chiffres clés de l'investissement - 1er mars 2017 », 2,8 milliards d'euros ont été investis depuis le début de l'année 2017 avec 67 opérations, une hausse de 115% en volume et de 8% en nombre par rapport à 2016.

Ce début d'année a été animé par des transactions réalisées à des montants supérieurs à 100 millions d'€, avec 9 acquisitions recensées totalisant 54% des volumes investis. Cette tendance s'inscrit dans la continuité d'une année 2016 portée par des montants importants (55% du volume total). Le marché se caractérise aussi par un dynamisme des opérations inférieures à 50 millions d'€, un segment qui totalise plus d'¼ des sommes investies depuis le début de l'année.

Concernant les actifs de bureaux (1,9 milliard d'euros), les restructurations d'immeubles parisiens continuent de dynamiser le marché (« Grand Central St Lazare », ex siège de SMABTP pour les principales) alors que certains investisseurs portent leur intérêt sur des immeubles « value added ». En commerces (300 millions d'euros), le conseil relève un niveau d'activité assez faible mais de nombreux bâtiments actuellement sur le marché devraient alimenter le volume en cours d'année.

Le compartiment industriel, et celui des entrepôts en particulier, signe un démarrage d'année en trombe avec 600 millions d'euros de cessions enregistrés, dans la continuité d'une année 2016 déjà très enlevée, sur des cessions de portefeuilles et des acquisitions d'actifs unitaires neufs.

Sur les 2 premiers mois de l'année 2017, les investisseurs étrangers concentrent les 2/3 des acquisitions réalisées en France, avec un retour en force des Allemands, suivis par les Nord-Américains et les Britanniques. Les fonds d'investissement drivent le marché, avec plus de 70% de parts de marché.

« Fort de ces premières données, nous envisageons un volume d'investissement en 2017 qui devrait atteindre de 24 à 27 milliards d'€, proche du score de 2015 et 2016 », ajoute Magali Marton, Directrice des Etudes de Cushman & Wakefield. « L'appétit des investisseurs n'a d'autre limite que la capacité du marché à révéler des opportunités, qu'il s'agisse du segment « core » toujours très recherché, ou de celui du value-added ».