Londres : Les marchés résidentiels prime déstabilisés par l'incertitude de l'Union Européenne

Une baisse de -0,2 %, sur les trois mois avant le référendum, s'ajoute aux baisses précédentes avec pour résultat une baisse annuelle de -0,7%, et de -1,4% avant décembre 2014, date à laquelle les droits de mutation sur les résidences de grande valeur ont été augmentés.

Les baisses les plus importantes ont été observées dans le marché prime au centre de Londres, avec -1,4% ce trimestre. La baisse annuelle dans les marchés les plus haut-de-gamme s'affiche à -3,9% et -8,0% en-dessous de la valeur maximale enregistrée au troisième trimestre 2014.

Une confiance en berne et le ralentissement du marché à Londres ont impacté les marché prime en régions, avec pour résultat un léger recul de -0.4% dans les banlieues de Londres. Dans les proches et grandes banlieues résidentielles de Londres, les prix ont augmenté durant le trimestre, entre 0,2% et 0,9%, les acheteurs n'étant pas prêts à prendre de décision dans l'urgence, ce qui a ralenti les marchés.

"Depuis le référendum, le marché a connu des signaux mixtes et contradictoires, ce qui suggère que l'impact du vote de quitter l'UE ne se clarifiera que dans les mois à venir, au fur et au mesure que le marché se stabilisera" précise Lucian Cook, Directeur Recherche Résidentiel Savills.

"La baisse de la livre sterling a incité certains acheteurs internationaux à revenir sur le marché espérant faire une bonne affaire."

Dans ce contexte, les vendeurs ont, en générale, adopté une approche pragmatique du marché sans être obligés de diminuer leurs attentes.

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