Quatre candidats sur sept ont exposé leurs propositions au siège de la Fédération française du Bâtiment (FFB) : François Fillon, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Nathalie Kosciusko-Morizet. Jean-François Copé et Bruno Le Maire les avaient précédés jeudi et vendredi derniers. Jean-Frédéric Poisson n'a pas répondu à l'invitation.
Points communs entre eux : la volonté de lancer les réformes "dès l'été 2017", comme la baisse des charges ou de l'impôt sur les sociétés, la suppression des normes supérieures à la moyenne européenne ou l'aménagement du temps de travail hebdomadaire.
"Je ne serai pas la Martine Aubry de droite", a affirmé M. Sarkozy, dénonçant aussi bien "les obsédés des 35 heures que ceux des 39". Ce sera "la liberté pour chaque entreprise de fixer la durée de travail hebdomadaire" et "les heures supplémentaires défiscalisées" seront remises en place.
L'ex-président de la République a annoncé une nouvelle proposition dans son programme: "pour tout primo-accédant (à la propriété), l'Etat garantira 10% du prix d'achat du logement", le prêt à taux zéro, qu'il avait mis en place lors de son quinquennat, ayant "perdu de son efficacité".
Autre proposition: les droits de transmission d'une entreprise seront supprimés jusqu'à 85%, "quel que soit le repreneur, à une seule condition: la garantie du maintien de l'activité sur le site pendant cinq ans" au minimum.
Concernant M. Fillon et M. Juppé, ils préfèrent de leur côté "suspendre les droits de succession" tant que l'entreprise reste dans le giron familial.
M. Juppé a insisté sur le développement de l'apprentissage, "meilleure réponse au problème du chômage".
Pour sa part, NKM propose de "refonder complètement les aides au logement" pour favoriser "l'accession à la propriété" du logement social et intermédiaire.